25 mars 2025 - Par Moreau, Ariane - Catégorie : culture
Le plus récent spectacle de la troupe de théâtre musical Les productions de l’Épopée, la pièce Star Wârs, un Sith et son péché, a été présenté au théâtre Mainline, les 6, 7 et 8 mars derniers.
Par Ariane Moreau
L’aventure Épopée imaginaire commence en 2007 avec Catherine Bastien et Raphaëlle Proulx-Tremblay. Les trois étudiaient au Collège Jean-de-Brébeuf, en théâtre, et elles voulaient créer une troupe de théâtre musical pour les Cégépiens. En 2008, la première pièce signée par l’Épopée imaginaire est la Belle et la Bête. Déjà en 2008, la troupe connaît un franc succès. La troupe est lancée: elle fait de la comédie musicale. Depuis, les succès se sont enchaînés.
Les débuts d’une longue épopée
À partir de 2016, la compagnie commence à prendre des œuvres connues et en faire la parodie, en comédie musicale. Le spectacle Harry Potter, inspiré par « A Very Potter Musical », a lancé la tradition de la parodie musicale. Les spectacles ont défilé en passant de Harry Potter à Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre, à Star Wars, Sherlock Holmes, Percy Jackson, Game of thrones, Twilight, Pirates des Caraïbes et finalement Hunger Games. « L’Épopée, c’est comme une famille! » avoue Karim Fayad, ancien comédien de l’Épopée. Les anciens de cette troupe sont très attachés à cette aventure et en gardent de très bons souvenirs.
En 2022, Catherine et Raphaëlle annoncent qu’elles lancent une autre branche de l’Épopée imaginaire, Les Productions de l’Épopée. Cette troupe veut se détacher de la branche collégiale, avec des comédiens professionnels et formés. En 2023, Les Productions de l’Épopée signent leur premier spectacle au festival Fringe à Montréal : Star Wars, d’icitte. La pièce est un immense succès, elle a même remporté le prix de la meilleure production francophone et Coup de cœur du public au Fringe. « Avec peu de moyens, mais des millions de bonnes idées, de l’enthousiasme et un savoureux sens de la dérision, la troupe dirigée par Catherine Bastien a offert un spectacle hilarant et plein d’esprit », dit Alexandre Vigneault, dans sa critique de la pièce de 2023, dans La Presse. Voyant le succès de leur première parodie, Catherine et Raphaëlle repartent en écriture et sont revenues, en mars, avec une mise à jour de leur pièce, celle que je suis allée voir : Star Wârs, un Sith et son péché.
Star Wârs: un sith et son péché: la critique
J’ai vraiment aimé la pièce! Ça se passe dans le petit Mainline, donc la salle est toute petite, ce qui crée un genre d’intimité. Le jeu des acteurs était très bien, mais je dois donner ma première étoile au personnage de Darth Vader, joué par Jonathan D’Amour. Il joue très bien, il danse bien, mais surtout, il chante excessivement bien. Le rôle de Vader lui allait parfaitement. Durant les chansons et chorégraphies, les personnages principaux avaient des micros. J’ai aimé ce détail, car, avec le chœur sur scène, s’il n’y avait pas eu de micros, on n’aurait probablement pas entendu les paroles des chansons.
La mise en scène de cette parodie était très épurée. Il n’y avait pas vraiment de décors, seulement des accessoires, comme des sabres laser. Par exemple, à un moment donné, on parle d’un vaisseau spatial, le Faucon millénium. J’aurais aimé voir ce vaisseau, sachant que L’Épopée en avait déjà créé un par le passé. Les costumes étaient flamboyants et ils allaient parfaitement avec l’univers des Jedis.
Et la suite?
La plus récente pièce de la troupe collégiale Hunger games sera présentée en avril, à la salle Jacques-Maurice, du Collège Jean-de-Brébeuf et la nouvelle pièce Star Wârs, la guerre des cônes, sera présentée en juillet prochain.