Un début explosif pour les Traîtres

25 mars 2025 - Par - Catégorie : culture

Par Maïka Thomson

C’est ce lundi 24 mars qu’a débuté la tant attendue deuxième saison des Traîtres sur les ondes de Noovo à 20h. Animée par Karine Vanasse, la deuxième saison semble prometteuse et déjà plus forte que la première.

Photo fournie par Noovo

Karine Vanasse accueille pour une deuxième fois un groupe d’invités dans son manoir sombre et mystérieux. Contrairement à la première saison, ils sont 22 participants, mais le nombre de traîtres choisis par l’animatrice ne change pas. Cette année, nous avons un trio féminin de traîtres.

L’atmosphère énigmatique est toujours au rendez-vous de cette télé-réalité inspirée par le célèbre jeu Loups-Garous. Il est clair dès le premier épisode que les candidats sont prêts à jouer, habilement ou pas. L’hôte du manoir ne perd pas de temps à mettre au défi les participants en les proposant dix mille dollars ajoutés au prix final… contre cinq condamnés à mort. Malgré la réticence des 22 invités, cinq joueurs se sont finalement avancés et ont pris ce risque, à première vue inutile.

L’émission dure toujours 90 minutes, ce qui peut paraître long, mais avec un bon montage et des participants dynamiques, le temps passe vite. C’est un format adéquat lorsqu’on se rappelle qu’il n’y a qu’un épisode par semaine, incluant, entre autres, une épreuve, des discussions stratégiques et le choix de victime des traîtres. De plus, il y a une nouveauté: une personne exclue du jeu pourra partager ses observations et ses secrets à une personne qui est toujours dans le manoir.

Une cohorte qui promet

Nous avons encore droit à une cohorte de gens du grand public, avec des professions et personnalités variées, quoique, pour le moment, personne ne semble être un aussi grand personnage que Meriem de la première saison, la pilote au fort caractère et aux lunettes fumées. La sélection des fidèles reste tout de même prometteuse. Niveau métiers, nous sommes servis. En passant par un hypnologue, un agent correctionnel, un chasseur de fantômes, un ancien militaire en contre-espionnage, une enquêteuse fédérale ou encore une avocate.

Certains sortent du lot, pour le meilleur comme pour le pire. Anik, ostéopathe et maintenant traître, semble vouloir jouer, peut-être trop. Cela pourrait lui nuire si elle ne calme pas ses ardeurs. Ou encore Manuel, synergologue, victime de son métier et de la maladresse d’Anik dès le premier épisode. Garder sa profession secrète aurait été l’idéal mais, hélas, un des invités le connaissait.

Cette année, il y a un couple dans le manoir, bien que le reste du groupe l’ignore. Constitué de Karyne, ex-détective privée et de Mike, ex-militaire et garde du corps, ce couple de traite et de fidèle sera une dynamique intéressante à suivre. Certains auront sûrement aussi reconnu Audrey, la « vilaine » de la saison 2 de Survivor Québec. Seul le temps nous le dira, mais peut-être sera-t-elle aussi la méchante de cette saison. En tout cas, elle semble porter ce titre fièrement.

Selon l’animatrice, les participants ont compris que vraiment jouer en valait la peine. C’est ce qui fait de cette saison la plus forte des quatre saisons canadiennes. « Je ne m’en cacherais pas: la deuxième saison Québec, je pense des quatre saisons qu’on a tournées Canada-Québec, celle-ci est vraiment forte. Les joueurs sont arrivés avec un couteau entre les dents », a-t-elle admis en entrevue.

À quoi s’attendre?

Une chose à retenir de ce premier épisode? Les apparences sont trompeuses, autant pour les joueurs que pour les téléspectateurs. « Ceux qu’on pense qu’ils ont des bons atouts pour être capable de bien naviguer ce jeu-là, ce ne sont pas toujours eux qui s’en sortent le mieux finalement », a exprimé Karine Vanasse. C’est ce que les téléspectateurs pourront observer pendant plusieurs semaines, tout en se posant les questions qu’amène ce jeu rempli de mensonges, de suspense et de tension.

Une solution durable à la crise du transport en commun

18 mars 2025 - Par - Catégorie : Politique

Maïka Thomson

La table des préfets et élus de la couronne Nord (TPÉCN) a dévoilé, lors d’une conférence de presse le 18 mars, l’Agenda Mobilité couronne Nord, un projet de réseau de transport collectif local dont le but est de répondre aux besoins de mobilité des quelque 625 000 citoyens du territoire. 

L’Agenda Mobilité couronne Nord est une « marche à suivre qu’on dote les élus qui veulent vraiment améliorer le transport en commun sur la couronne Nord », a expliqué Laurence Tôth, présidente de la TPÉCN, lors de la conférence de presse mardi. Les élus des municipalités de la Rive-Nord souhaitent, avec cette initiative, avoir plus de pouvoir dans le secteur du transport et répondre aux besoins de mobilité des citoyens et entreprises présents sur le territoire. Entre autres, avec un service complémentaire de transport local.

Photo Maïka Thomson. Présidente de la table des préfets et élus de la couronne Nord, Laurence Tôth, lors de la conférence de presse le 18 mars

En effet, la mobilité sur la couronne Nord est un problème important. En plus des routes inadéquates et du manque de voies réservées pour les autobus, la fréquence des transports en commun n’est pas suffisante. 

Avec le problème de congestion routière, ces facteurs posent réellement problème pour la population. « Montréal est la deuxième ville canadienne la plus congestionnée et la trentième au niveau mondial. Chaque automobiliste passe en moyenne 57 heures dans son auto », illustre Mme Tôth. Il est donc important pour les habitants de la couronne Nord d’avoir accès à un service adéquat.

Les besoins de la population

« Nous, ce qu’on veut, c’est une meilleure adéquation entre les projets structurants et le transport local. Un projet structurant qui fait nord-sud est une bonne idée parce que 30% de notre population se déplace à Montréal. Mais le restant se déplace juste sur la Rive-Nord »”, a exprimé la présidente de la TPÉCN. L’organisation vise donc maintenant l’axe est-ouest.

La situation pour les citoyens et entreprises situés dans la couronne Nord est préoccupante. Plusieurs sont forcés de se déplacer en voiture étant donné les conditions du service de transport en commun. La mobilité affecte plusieurs pôles de la vie de la population, notamment académiques, industrielles et hospitaliers. C’est pourquoi investir dans le secteur du transport local est primordial pour la table des préfets et élus. « C’est le transport local le vrai nerf de la guerre »,  a déclaré Laurence Tôth.

L’inaction du gouvernement

L’inaction du gouvernement quant à cette crise du transport commun n’est pas passée inaperçue du côté de la TPÉCN et a mené à l’initiative de l’Agenda Mobilité.

L’organisation de la couronne Nord aurait interpellé les élus en septembre dernier, mais sans succès. Face à cela, elle a tenu un point de presse à l’assemblée générale pour « dénoncer le manque d’action dans le dossier » et réclamer une rencontre avec la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. Cependant, rien n’a été annoncé depuis et aucune action n’a été entreprise.

Depuis août, la table des préfets et élus de la couronne Nord réclame des actions immédiates, urgentes et concrètes de la part du gouvernement.

  • La population de la couronne Nord est de 625 000 habitants
  • La congestion routière coûte plus de 6 milliard de dollars à Montréal
  • 30% de la population se déplacent à Montréal

Collision en mer du Nord: les « feux de l’enfer » continuent

11 mars 2025 - Par - Catégorie : Environnement International

Maïka Thomson

L’incendie causé par la collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord au large de l’Angleterre se poursuit mardi matin. Ayant débuté dans la nuit de lundi à mardi, les dégâts environnementaux qui pourraient s’en suivre sont préoccupants.

Le porte-conteneur Solong a percuté le pétrolier Stena Immaculate alors que celui-ci était à l’ancre, causant une collision, lundi. 36 membres de l’équipage du Stena ont été ramenés sur terre sains et saufs, mais un marin manque toujours à l’appel. Les recherches le concernant ont pris fin durant la nuit.

« L’incendie a fait rage toute la nuit et il est toujours en cours mardi matin », a affirmé Martyn Boyers, directeur du port de Grimsby. Le feu aurait été causé par le cyanure de sodium, un gaz inflammable et toxique au contact de l’eau. Le cargo en transportait 15 conteneurs, en plus d’une quantité non déterminée d’alcool. De plus, l’un des réservoirs du pétrolier contenait du kérosène et a été brisé, causant une fuite importante.

Le feu s’est propagé sur les deux bateaux et a continué pendant la nuit. Le Solong serait toujours en feu tandis que l’incendie à l’intérieur du Stena aurait diminué. Les deux bateaux font toujours l’objet d’une surveillance, et des garde-côtes britanniques ont entamé une opération de secours majeure. Des navires de sécurité sont sur place et d’autres navires avec les moyens de lutter contre les flammes arriveront plus tard.

Des craintes pour l’environnement

Dû à la quantité importante de matière toxique, notamment le cyanure et le kérosène, des risques de pollution sont à prévoir. L’ONG Greenpeace a d’ailleurs émis des inquiétudes quant à ces risques toxiques pour la vie marine. « Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines », a expliqué Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter. Des habitants de Grimsby s’inquiètent également pour la faune suite à l’incident.

Cela étant dit, la fuite de kérosène ne constituerait pas une menace majeure pour l’environnement aquatique. Selon Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consulting, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, « l’essentiel va s’évaporer rapidement, et ce qui ne s’évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes marins ». Cependant, le cyanure de sodium à bord du cargo pourrait poser plus de problèmes.

Intentions criminelles?

Plusieurs spéculations quant aux circonstances de la collision ont été émises. Selon plusieurs, le Solong a semblé apparaître de nulle part lorsqu’il a heurté le Stona Immaculate, amenant des doutes.

Pour le moment, la possibilité qu’un acte criminel soit en cause est cependant écartée. « La Direction des enquêtes sur les accidents maritimes va évidemment procéder à l’évaluation préliminaire de la collision. D’après ce que je comprends, il n’y a pas de raison de penser pour l’instant qu’il s’agit d’un acte criminel », a déclaré le porte-parole du premier ministre brittanique Keir Starmer.

4 à 2: les Canadiens, dominés, perdent contre les Red Wings

25 février 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Maïka Thomson

C’est ce mardi que s’affrontaient les Canadiens de Montréal aux Red Wings de Detroit sur le territoire de l’équipe américaine. Les Red Wings ont finalement emporté le match avec un score de 4 à 2.

La victoire des Red Wings de Detroit était écrite dans le ciel assez tôt dans le match. En effet, dès la première période, la différence d’intensité entre les deux équipes était flagrante. Avec un jeu plus direct et énergique, l’équipe de Detroit s’est démarquée et a mis la pression aux Canadiens. Leur jeu était caractérisé par des tirs venant de partout et des joueurs toujours dans le visage de l’équipe adversaire, laissant peu de marge de manœuvre au Tricolore.

Les Canadiens, qui jouent habituellement de la manière dont l’équipe adversaire a joué, sont aussi à blâmer pour le score final. Leurs 30 premières minutes de jeu manquaient d’ardeur et de l’intensité démontrée par l’autre équipe. Au total, ils ont accordé 45 tirs à l’équipe adversaire.

La première période s’est terminée 2 contre 0 en faveur de l’équipe américaine, avec un but à seulement 3 secondes de la fin par Alex DeBrincat.

L’éveil du CH

C’est dans la deuxième période que le jeu a semblé réellement commencer pour le Tricolore. Un premier but pour l’équipe canadienne à 6 minutes par Kirby Dach. L’équipe a ensuite marqué leur deuxième but du match à 12 minutes de la deuxième période. Kaiden Guhle était l’auteur de ce deuxième et dernier but.

L’équipe canadienne a semblé redoubler d’efforts pour rattraper le score de leur adversaire, avec des jeux plutôt impressionnants de la part de joueurs comme Patrick Laine. Malheureusement pour le CH, les Red Wings étaient déjà à l’avance avec un score de 4 à 2.

Partie remise… et gagnée

Pour les Red Wings, cette victoire est bien accueillie. Après leur défaite contre le tricolore le 21 décembre dernier, ils se sont rattrapés. Ce match avait eu lieu au Centre Bell, sur le territoire des Canadiens et l’équipe de Detroit a vécu une défaite de 5 à 1. Le changement de territoire est peut-être en cause, mais une chose est certaine, les Red Wings n’ont pas laissé leur place avec quatre buts marqués dès la deuxième période.

Un franc-tireur remarquable

Malgré la défaite de son équipe, Samuel Montembeault, le gardien de but pour le match de mardi, s’est démarqué. 13 buts arrêtés dans la première période seulement, 20 dans la deuxième. Au total, il a arrêté 41 tirs dans le match au complet. 

Bien que sa performance n’ait pas sauvé son équipe, elle ne l’a certainement pas desservie. Le score final aurait pu être plus désastreux pour l’équipe de Saint-Louis.

Match intense

Un mot pour qualifier ce match? Intense. Et ce, malgré la domination des Red Wings. Avec sept pénalités, trois du côté de Montréal et quatre pour Detroit, le match fut haut en émotions pour les joueurs des deux équipes. Rondelle dans le visage, bâton au visage, bâton brisé et jambette, ce fut une partie forte pour tous.

C’est sans parler du but refusé puis contesté du côté de Detroit dans la troisième période. La contestation des Red Wings n’a pas tenu et le but n’a donc pas compté. Mais dans tous les cas, un but de plus ou de moins n’aurait rien changé au score final et à la défaite des Canadiens.

À savoir…

  • 30 tirs au but pour les Canadiens et 50 pour les Red Wings
  • 700ième match de la NHL pour Dylan Larkin
  • La partie a eu lieu au Little Caesars Arena

Apprendre le ventre vide: l’insécurité alimentaire des cégépiens inquiète

18 février 2025 - Par - Catégorie : Société

Une étude menée par deux chercheurs révèle que plus de 40% des élèves au cégep vivent ou ont vécu de l’insécurité alimentaire dans la dernière année. Beaucoup d’entre eux vont en classe le ventre vide, une réalité préoccupante.

Par Maïka Thomson

Éric Richard et le Dr François Régimbal, deux professeurs au cégep du Vieux Montréal, ont passé deux ans à s’intéresser aux comportements alimentaires des élèves aux études collégiales. Ils ont mesuré le taux d’insécurité alimentaire des cégépiens et les résultats parlent d’eux même: environ 44% des étudiants vivent de l’insécurité alimentaire. Qu’elle soit légère, modérée ou grave, il s’agit d’un enjeu qui nuit à la vie et aux études des étudiants.

L’étude a été réalisée l’automne dernier dans six cégeps auprès de 2127 élèves qui ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires. 23% ont signalé une insécurité alimentaire légère, 8% modérée et 13% légère.

Des chiffres qui inquiètent
Ce mardi, les résultats d’un sondage Léger mené pour la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l’Union étudiante du Québec (UEQ) ont été révélés et appuient l’étude des chercheurs. Selon la firme, 40% des étudiants ont vécu de l’insécurité alimentaire dans la dernière année. 501 étudiants au cégep ou à l’université ont participé au sondage.

Dans le cadre de la campagne « Renversons le poids de la précarité », la FECQ et l’UEQ réclament, entre autres, l’amélioration de l’Aide financière aux études (AFE). Les résultats du sondage Léger renforcent cette demande et exposent les failles de l’AFE. 46% des personnes étudiantes qui bénéficient de l’AFE souffrent d’insécurité alimentaire et 68% des personnes étudiantes qui ont recours à de l’aide alimentaire bénéficient de l’AFE.

27% des étudiants n’ont pas les moyens de manger des repas équilibrés, 25% sautent des repas et, encore plus inquiétant, 13% affirment avoir passé une journée complète sans manger. Selon Antoine Dervieux, président de la FECQ, continuer dans cette direction n’est pas une option: « Ça fait peur de voir ces chiffres-là ».

Le pourquoi du comment
Le contexte financier global actuel est un énorme facteur quant à la précarité alimentaire des cégépiens, mais pas le seul. Bien que l’argent y joue un rôle, d’autres facteurs ont été identifiés par les chercheurs. Par exemple, le manque de temps. En effet, la surcharge de travail ainsi que les horaires irréguliers sont des facteurs évoqués par beaucoup. Les étudiants n’ont tout simplement pas le temps de manger, en partie à cause de l’école.

Des impacts alarmants
Les impacts de l’insécurité alimentaire sont flagrants et n’aident en rien à la réussite des étudiants. « Il y a des impacts sur les abandons de cours, sur le rendement académique, sur la difficulté à se concentrer à l’école… C’est documenté », explique le Dr François Régimbal. Le problème ne se limite donc pas à la faim.

Le sondage Léger révèle justement que 26% des personnes étudiantes ressentent les effets sur leur santé physique, 25% sur leur santé mentale et 23% sur leur réussite scolaire. Il est donc primordial de prendre la situation au sérieux et d’accompagner les jeunes.

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Ontario: Une euthanasie de masse provoque une manifestion

11 février 2025 - Par - Catégorie : Justice

Maïka Thomson

Plusieurs manifestants étaient présents ce mardi au refuge principal de la Société ontarienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (OSPCA) pour protester contre l’euthanasie de 330 chiens et chats. L’organisation animale avait annoncé la procédure en réponse à une épidémie de teigne.

Déplorant la décision de l’OSPCA et la gestion de l’épidémie, autour de 50 manifestants étaient réunis devant le refuge de l’organisation ontarienne lundi et mardi. « Dire qu’ils vont sauver 20 animaux alors qu’ils ont tué tous les petits animaux, c’est contredire tout ce qu’ils ont dit hier, », a exprimé Kristine Rieder, une traineuse de chien. « Ils ont abattu tous les chats simplement parce qu’ils pourraient [avoir la teigne] », continue-t-elle.

Depuis son annonce, la situation a amené beaucoup d’indignation et de confusion chez les citoyens. Plusieurs ne comprennent pas que la situation ait dégénéré à ce point sous la supervision de l’organisation contre la cruauté animale. « S’ils avaient correctement contenu la maladie, nous n’en serions pas là. », a affirmé Lynn McCue, l’une des manifestantes présentes sur les lieux. Elle estime d’ailleurs que beaucoup de questions restent encore sans réponse, malgré la gravité des choses.

Une situation difficile pour l’OSPCA
La directrice des soins des animaux et la directrice des communications de l’organisme ont réitéré mardi l’euthanasie des 330 animaux. La décision a été prise après que des tentatives pour contenir l’épidémie de teigne dans le refuge aient échoué. Parmi les animaux, seulement deux tortues seraient épargnées. La teigne, une maladie contagieuse transmissible par contact direct et indirect, a déjà contaminé six employés. La CEO, Kate Macdonald, a confirmé qu’il s’agissait d’un cas sévère.

Des problèmes internes
L’épidémie s’est propagée très rapidement, laissant peu de marge de manœuvre aux employés. Selon Denise Stephenson, ancienne gérante à l’OSPCA ayant été congédiée dans la foulée de l’épidémie, toutes les procédures suggérées par les supérieurs et les vétérinaires ont été utilisées; « les employés du refuge ont travaillé très fort pour contenir l’épidémie », affirme-t-elle. Macdonald soutient tout de même que les protocoles n’ont pas été respectés, bien que non intentionnellement.

Malgré les critiques et spéculations entourant l’affaire, l’OSPCA continue les initiatives annoncées pour lutter contre l’épidémie. Pour l’instant, le sort des 300 animaux est donc toujours scellé.

Drive-In Jesus: Louer Dieu dans le confort de sa voiture

4 février 2025 - Par - Catégorie : Société

Maika Thomson

Être assis dans sa voiture pour aller à l’église est une idée qui pourrait sembler absurde pour plusieurs. Pourtant, c’est ce que font les habitués de la Daytona Beach Drive In, en Floride. Dans son documentaire qui met en vedette cette église et ses chrétiens, la réalisatrice Lauren Defilippo a voulu montrer la complexité de la Floride, son lieu de naissance.

Lorsqu’on pense à la Floride, les sandales flip flop, les mauvais tatouages et les femmes à la peau d’alligator viennent en tête. C’est cette stigmatisation autour de la Floride qui a poussé la réalisatrice, native de l’État américain, à faire un documentaire. Son but? Dépeindre le côté complexe et attachant de la Floride. C’est en conduisant qu’elle a découvert la Daytona Beach Drive In, une église qui offre des services religieux aux gens du confort de leur voiture depuis 1993. « Au début, l’idée d’être assis dans sa voiture pour aller à l’église me semblait absurde. Qu’est-ce qui pourrait être plus vide de spiritualité et de connexion humaine qu’aller à l’église dans […] sa voiture? », raconte Defilippo dans une entrevue pour le New York Times.

Au delà du jugement

La religion aux États-Unis est un grand morceau de la société et dans la vie des Américains encore aujourd’hui. Malgré la hausse des différentes affiliations religieuses et de ceux qui s’identifient comme non religieux, le christianisme reste tout de même la religion dominante. En 2025, près de 65 % d’adultes s’identifient comme chrétiens. Tous types de personnes avec des besoins et envies différents vont à l’église aux États-Unis.

Des églises comme celle présentée dans le documentaire sont donc pratiques pour plusieurs. C’est ce que la réalisatrice a réalisé en allant aux services : « Peu importe leur raison, ils cherchaient tous du réconfort et de la force d’une façon ou d’une autre », explique-t-elle.

La place de l’âge

En allant à l’église trois dimanche, Defilippo a vu et filmé beaucoup de personnes qui écoutaient le pasteur depuis leur voiture. Dans le documentaire, certaines images évoquent le confort et l’intimité d’une maison. Une femme avec son chien et un homme qui caresse son chat dans leur voiture respective. Un couple qui écoute le service ensemble avec enthousiasme. Ou encore, une femme seule dans son véhicule qui prend sa médication. Toutes des personnes plus âgées.

Aux États-Unis, la tranche d’âge la plus religieuse est celle des 65 ans et plus, suivie de très près par les 50-64 ans. La vie devient plus difficile, compliquée ou monotone pour toutes sortes de raisons avec le vieillissement. Pour plusieurs, écouter son service religieux le dimanche dans son véhicule est un petit plaisir ou, tout simplement, l’idéal.

Le côté humain

Les débats sur la place de la religion aux États-Unis ne cessent. Malgré la place qu’elle occupe déjà dans leurs vies, les citoyens américains se posent des questions sur la place de la religion dans la politique et dans le gouvernement.

Le documentaire, disponible gratuitement sur YouTube, rappelle que derrière la stigmatisation non seulement de la Floride, mais aussi de la religion, il y a avant tout des humains. « Tout comme mes sentiments à propos de mon lieu de naissance, ce film est un push and pull entre l’absurdité apparente sur la surface et l’humanité qui s’y cache en dessous », exprime la réalisatrice américaine.

Exercice 20 leads

28 janvier 2025 - Par - Catégorie : International

Maïka Thomson

1. Un Montréalais âgé de 101 ans a tenté de mettre fin à sa vie à trois reprises: sauté du deuxième étage de son immeuble, il a rebondi sur un camion en stationnement à chaque tentative et il souffre maintenant d’une fracture d’un poignet et de la cheville.

2. Une policière a été tuée à bout portant dans la nuit de lundi à mardi dans le Bronx à New York par un homme, abattu par la police, qui l’avait prise pour cible alors qu’elle était en garde dans son véhicule.

3. Les deux constructeurs, Boeing et Embraer, confirment être en discussion concernant un rapprochement de leurs opérations, une décision stratégique permettant à Boeing de faire face à Airbus, son rival.

4. 1000 vols ont été annulés entre lundi soir et mardi soir à Washington suite à une chute de neige de 40 cm, perturbant fortement les routes, notamment pour les pilotes.

5. En entrevue à Vogue, la joueuse de tennis Serena Williams insiste que la naissance de sa fille ne l’empêche pas de vouloir revenir sur les courts à 36 ans: son objectif étant de 25, elle veut d’autres titres du Grand Chelem pour battre le record et elle affirme d’ailleurs qu’avoir un bébé pourrait l’aider.

6. Un homme saoul s’est jeté sur un caniche qui s’était mis à lui aboyer dessus dans un parc mardi dernier: il a mordu et assommé l’animal à coups de bouteille sous les yeux impuissants de la propriétaire.

7. Le plus gros sabot des Pays-Bas, mesurant quatre mètres de long et pesant près de deux tonnes, a été volé, a annoncé mardi la police du village d’Enter.

8. 20 personnes sont mortes dans le sud de la Californie dans les coulées de boue causées par une forte tempête ayant emporté plusieurs maisons, a annoncé mardi la police de Montecito.

9. Des tables à langer seront installées dans les toilettes pour hommes des bâtiments publics, a annoncé le maire de New York, Bill de Blasio.

10. Un astéroïde en forme de cigare faisant 40 mètres de long et 40 mètres de large a été détecté mardi par un télescope situé à Hawaï.

11. Le Haut-Commissaire de l’Organisation des Nations-unies aux droits de l’homme, Zei Ra’ad Al Hussein, accuse la Birmanie d’être à l’origine des attaques contre les Rohingyas, attaques qui ont causé l’exode massif de cette population et qu’Hussein a qualifié de « planifiées » et « d’actes de génocide ».

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12. Après avoir été aperçu en Ontario, un python de 5,5 mètres a été abattu pour assurer la sécurité du public et pour ne pas qu’il souffre inutilement, a expliqué la police de Timmins dans un communiqué.

13. Twitter a annoncé mardi dernier que les comptes et messages des dirigeants politiques, notamment ceux du président américain Donald Trump, seront conservés sur la plateforme et ce, même s’ils sont considérés controversés par plusieurs.

14. Des tests faits sur des bonobos, les cousins de l’homme, par des chercheurs de l’université Duke en Caroline du Nord ont révélé que les primates sont plus attirés par des personnalités dominatrices et insensibles que par des être doux et gentils.

15. Un jeune de 13 ans a été mis en garde à vue prolongée pour avoir pénétré mardi dernier dans une station service à Joliette et volé 200 dollars en menaçant avec un couteau la caissière.

16. Les grands mammifères africains tels que les éléphants, les girafes et les hippopotames frôlent régulièrement l’extinction dû au conflits africains, selon une étude.

17. Norishige Kanai, qui s’était inquiété d’avoir grandi de 9 cm suite à son séjour dans l’espace, s’est excusé d’avoir partagé des « fake news » après avoir fait des vérifications suite aux doutes d’un collègue russe et réalisé, à son plus grand soulagement, qu’il n’avait en fait grandi que de 2 centimètres.

18. Cinq blogueurs pakistanais ont été blanchis des très lourdes accusations de blasphèmes qui pesaient contre eux dû à leur opposition publique à l’islam radicale, l’armée ou le gouvernement sur les réseaux sociaux, après leur disparition et les protestations en leur faveur tenues dans le pays.

19. Un séisme de magnitude 7,6 a été enregistré mardi soir en mer des Caraïbes au large du Honduras suite au déclenchement d’une alerte tsunami, ont annoncé les autorités gouvernementales du pays.

20. Deux soldats américains sont morts dans l’explosion d’une mine artisanale, augmentant le nombre de soldats membres des forces de l’OTAN récemment décédés dans des circonstances similaires.

Exercice 2 – Titres et réécriture

21 janvier 2025 - Par - Catégorie : International

1) Entre sécurité et tradition, Halloween jette un froid au Québec

2) La baisse de financement pour les groupes communautaires cause des protestations

3) Le chef du Nouveau Parti Démocrate semblerait toujours en bonne posture

4) La préservation des droits d’auteur, un sujet chaud dans la scène culturelle au Québec

5) Des courtiers soupçonnés de voler les données de membres Desjardins

6) Pollution de l’air extrême à New Delhi

7) Cuba: une entente entre le gouvernement et le guérilla voit le jour

8) Une enquête sur les violences sexuelles au niveau collégial suscitent élèves et employés

9) Les forêts boréales du Québec en proie au déclin de la biodiversité

10) Les sénateurs indépendants en quête d’équité

11) La fin d’une aventure mémorable pour Céline Dion et Las Vegas

Un homme de 55 ans reconnu d’inconduite sexuelle envers sa petite-fille

Un homme âgé de 55 ans de St-François-Xavier-De-Brompton a été reconnu coupable le 10 décembre dernier d’incitation à des contacts sexuels vis-à-vis sa petite-fille âgée de 5 ans.

Les événements ont eu lieu le 1er juin 2008, alors qu’il se trouvait seul avec l’enfant dans le garage. L’homme lui a montré son pénis, tout en lui demandant si elle savait ce qu’était « le machin » qu’il tenait dans sa main. La petite n’a pas trop tenu compte des propos du grand-père et a refusé de toucher son sexe.

C’est en voyant la façon dont son père s’apprêtait à donner un « bisou » à sa fille que la mère de l’enfant a eu des doutes sur les agissements du quinquagénaire. Elle l’a donc confronté et il s’est livré à des aveux.

Le 4 septembre 2008, un mandat d’arrestation a été émis contre l’homme, qui a ensuite comparu le 15 octobre suivant. Lors des observations sur la peine devant le juge Michel Beauchemin, Me Gabrielle Lemay de l’aide juridique en défense suggérait une peine de trois mois de détention pour son client sans antécédent judiciaire. En poursuite, Me André Campagna souhaitait une sentence plus élevée de six mois. Le juge Beauchemin a condamné l’accusé à une peine de quatre mois avec trois années de probation. 

Son nom, protégé par la loi, sera enregistré au registre des délinquants sexuels. Il devra se soumettre à des prises d’échantillons corporels en vue de l’ADN et il lui est interdit de se trouver dans des endroits publics susceptibles d’être fréquentés par des enfants. 

Maïka Thomson

Une situation critique pour les migrants en Libye

14 janvier 2025 - Par - Catégorie : International

Quelque 36 000 enfants migrants, dont 14 000 non accompagnés, ont besoin d’être soutenus en Libye, plaque tournante pour des centaines de milliers de migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer, selon l’UNICEF qui craint que la communauté internationale songe à prendre une décision pour cesser le financement de l’organisation onusienne.

Mais pour la plupart des observateurs la rumeur selon laquelle les grands pourvoyeurs occidentaux allaient retarder l’émission d’un chèque au montant de 52 millions de dollars ne tient pas. La communauté internationale ne claquera pas la porte à l’UNICEF, estiment-ils, et les deux continueront à collaborer pour venir au secours des migrants.

Des nombres qui choquent

Sur environ 400 000 immigrants en Libye, 9% sont des enfants, a révélé l’UNICEF dans un communiqué publié mardi. L’organisation onusienne a qualifié de « choquant » le nombre d’enfants migrants non accompagnés d’un membre de leur famille en Libye, estimés à 14 000.

En 2017, près de 15 000 enfants non accompagnés ont atteint l’Italie en traversant la Méditerranée depuis la Libye. 400 autres y ont laissé la vie, a déploré l’UNICEF. Beaucoup d’autres ont été victimes d’abus, voire d’exploitation sexuelle. 

L’UNICEF au secours

Pour affronter la situation et se concentrer sur l’atteinte de ses objectifs, l’UNICEF a indiqué avoir mis en place un plan d’action afin de renforcer l’assistance aux enfants migrants en Libye, notamment en matière de protection, d’éducation et de santé.

En 2018, l’UNICEF souhaiterait rapatrier 30 000 migrants dans le cadre d’un programme de retour volontaire, parmi lesquels de nombreux enfants. Jusqu’à maintenant, elle a déjà rapatrié près de 15 000 migrants dans le cadre de ce programme selon les chiffres de l’organisation arrêtés depuis décembre. 

Abdel-Rahmane Ghandour, conseiller juridique de l’UNICEF en Libye, cité dans le communiqué, a déclaré « nous ferons tout pour que tous les enfants, quel que soit leur statut, puissent recevoir une éducation, être protégés et recevoir les services de base. »

La Libye en pleine controverse

La Libye est particulièrement critiquée après la diffusion d’un documentaire de CNN sur l’esclavage, montrant des migrants africains vendus près de Tripoli. Le reportage a suscité beaucoup de protestations dans le monde. 

Souvent, les autorités libyennes se défendent en rappelant le poids que les flux de migrants font peser à ce pays ébranlé par les crises politiques, l’insécurité et des difficultés économiques depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Maïka Thomson

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