25 mars 2025 - Par Thomson, Maïka - Catégorie : culture
Par Maïka Thomson
C’est ce lundi 24 mars qu’a débuté la tant attendue deuxième saison des Traîtres sur les ondes de Noovo à 20h. Animée par Karine Vanasse, la deuxième saison semble prometteuse et déjà plus forte que la première.

Photo fournie par Noovo
Karine Vanasse accueille pour une deuxième fois un groupe d’invités dans son manoir sombre et mystérieux. Contrairement à la première saison, ils sont 22 participants, mais le nombre de traîtres choisis par l’animatrice ne change pas. Cette année, nous avons un trio féminin de traîtres.
L’atmosphère énigmatique est toujours au rendez-vous de cette télé-réalité inspirée par le célèbre jeu Loups-Garous. Il est clair dès le premier épisode que les candidats sont prêts à jouer, habilement ou pas. L’hôte du manoir ne perd pas de temps à mettre au défi les participants en les proposant dix mille dollars ajoutés au prix final… contre cinq condamnés à mort. Malgré la réticence des 22 invités, cinq joueurs se sont finalement avancés et ont pris ce risque, à première vue inutile.
L’émission dure toujours 90 minutes, ce qui peut paraître long, mais avec un bon montage et des participants dynamiques, le temps passe vite. C’est un format adéquat lorsqu’on se rappelle qu’il n’y a qu’un épisode par semaine, incluant, entre autres, une épreuve, des discussions stratégiques et le choix de victime des traîtres. De plus, il y a une nouveauté: une personne exclue du jeu pourra partager ses observations et ses secrets à une personne qui est toujours dans le manoir.
Une cohorte qui promet
Nous avons encore droit à une cohorte de gens du grand public, avec des professions et personnalités variées, quoique, pour le moment, personne ne semble être un aussi grand personnage que Meriem de la première saison, la pilote au fort caractère et aux lunettes fumées. La sélection des fidèles reste tout de même prometteuse. Niveau métiers, nous sommes servis. En passant par un hypnologue, un agent correctionnel, un chasseur de fantômes, un ancien militaire en contre-espionnage, une enquêteuse fédérale ou encore une avocate.
Certains sortent du lot, pour le meilleur comme pour le pire. Anik, ostéopathe et maintenant traître, semble vouloir jouer, peut-être trop. Cela pourrait lui nuire si elle ne calme pas ses ardeurs. Ou encore Manuel, synergologue, victime de son métier et de la maladresse d’Anik dès le premier épisode. Garder sa profession secrète aurait été l’idéal mais, hélas, un des invités le connaissait.
Cette année, il y a un couple dans le manoir, bien que le reste du groupe l’ignore. Constitué de Karyne, ex-détective privée et de Mike, ex-militaire et garde du corps, ce couple de traite et de fidèle sera une dynamique intéressante à suivre. Certains auront sûrement aussi reconnu Audrey, la « vilaine » de la saison 2 de Survivor Québec. Seul le temps nous le dira, mais peut-être sera-t-elle aussi la méchante de cette saison. En tout cas, elle semble porter ce titre fièrement.
Selon l’animatrice, les participants ont compris que vraiment jouer en valait la peine. C’est ce qui fait de cette saison la plus forte des quatre saisons canadiennes. « Je ne m’en cacherais pas: la deuxième saison Québec, je pense des quatre saisons qu’on a tournées Canada-Québec, celle-ci est vraiment forte. Les joueurs sont arrivés avec un couteau entre les dents », a-t-elle admis en entrevue.
À quoi s’attendre?
Une chose à retenir de ce premier épisode? Les apparences sont trompeuses, autant pour les joueurs que pour les téléspectateurs. « Ceux qu’on pense qu’ils ont des bons atouts pour être capable de bien naviguer ce jeu-là, ce ne sont pas toujours eux qui s’en sortent le mieux finalement », a exprimé Karine Vanasse. C’est ce que les téléspectateurs pourront observer pendant plusieurs semaines, tout en se posant les questions qu’amène ce jeu rempli de mensonges, de suspense et de tension.