Avec la campagne électorale fédérale qui bat son plein, les électeurs de Boisbriand expriment des opinions variées sur les enjeux qui les préoccupent le plus.
Entre le coût de la vie, l’immigration, l’environnement et la santé, les priorités divergent, mais une tendance commune se dessine : une volonté de changement et une attente de solutions concrètes.
Des enjeux variés, mais une même préoccupation : le coût de la vie
Parmi les citoyens interrogés, le coût de la vie revient comme la principale inquiétude. « Tout augmente : l’épicerie, le logement, l’essence… mais les salaires ne suivent pas ! », déplore Mathieu Lavoie, 34 ans, employé dans le domaine de la logistique. Comme plusieurs autres électeurs, il espère que le prochain gouvernement prendra des mesures fortes pour freiner l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat des Canadiens.
Marie-Claude Bouchard, 42 ans, infirmière, partage cette préoccupation, tout en soulignant l’importance du financement des services publics : « Les hôpitaux débordent, il manque de personnel partout. J’aimerais voir des engagements sérieux pour améliorer notre système de santé. »
Une campagne qui divise
Si certains citoyens suivent la campagne de près, d’autres restent sceptiques quant aux promesses des candidats. « C’est toujours la même chose : des promesses, mais peu d’actions une fois élus », affirme Jonathan Thibodeaux, 28 ans, étudiant en sciences politiques. Il estime que les débats entre chefs de partis manquent de contenu et que les citoyens ne reçoivent pas assez d’informations claires sur les plateformes électorales.
D’autres, comme Mathieu Lavoie, trouvent le ton de certaines campagne trop agressif. « Les attaques personnelles prennent le dessus sur les véritables enjeux. J’aimerais qu’on parle davantage des solutions concrètes plutôt que de se lancer des piques. »
Des électeurs indécis
À quelques semaines du scrutin, plusieurs électeurs de Boisbriand hésitent encore sur leur choix. « Je connais les partis principaux, mais j’avoue que je ne sais pas encore pour qui voter. J’attends de voir les débats et les propositions finales », confie Marie-Claude Bouchard. Cette indécision reflète un certain désenchantement face à la politique, mais aussi un désir de bien s’informer avant de faire un choix éclairé.
Un contexte électoral déterminant
Les élections fédérales de 2025 se déroulent dans un climat de tensions économiques et sociales.
Avec un électorat partagé entre différentes préoccupations et un taux d’indécision encore élevé, les prochaines semaines seront cruciales pour les partis en lice. Le verdict final appartiendra aux électeurs le jour du scrutin.
Par Frédéric Sauvé, Massimo Verrecchia et Louis Alexandre Voghell
Le Réseau des sports (RDS) fête ses 36 ans en 2025. Depuis ses débuts, la chaîne de télévision a laissé sa marque dans la culture sportive québécoise. De sa création à aujourd’hui, RDS a dû s’adapter pour résister à l’épreuve du temps.
HISTOIRE
Créé en 1989, le Réseau des sports (RDS) fait son entrée dans l’univers médiatique avec un mandat plutôt chargé: offrir aux Québécois et Québécoises une chaîne d’information et diffusion sportive en continu, le tout, en français. C’est le 1er septembre 1989 que le Réseau des Sports entre en onde avec sa toute première édition de Sport 30. Aujourd’hui, après 36 ans d’existence, RDS continue de redéfinir le journalisme sportif en s’adaptant aux nouvelles réalités du monde des médias.
À l’aide d’entrevues avec Chantal Machabée, Vice-Présidente Communications Hockey pour les Canadiens de Montréal et journaliste à RDS pendant 32 ans ainsi que Charles Perreault, Directeur général à RDS, l’objectif est d’illustrer un portrait global du Réseau des sports en plus de comprendre son impact sur le journalisme sportif et l’accès à l’actualité sportive.
Avant l’apparition du réseau, l’accès à l’information sportive était assez limité. Il existait bien quelques radios et journaux sportifs, mais aucune chaîne de télévision uniquement dédiée au sport (et encore moins en continu). Certaines parties des Canadiens de Montréal étaient diffusées et il n’y avait véritablement aucune couverture des entraînements.
Il était donc impossible pour les amateurs d’avoir un accès en profondeur au monde sportif. La création du Réseau des sports vient donc répondre à une demande croissante pour une couverture sportive complète et accessible aux francophones.
En 2002, RDS obtient les droits de diffusion pour tous les matchs de saison régulière des Canadiens de Montréal. Cette acquisition offre, par la même occasion, une stabilité à ses partisans, mais également à la chaîne sportive. Avec un accès continu à l’actualité sportive, RDS répond à la demande et connaît un succès grandissant.
Un lancement redouté
Malgré un marché réel et une demande grandissante, beaucoup étaient sceptiques quant à cette apparition. Côté anglophone, The Sports Network (TSN) offrait déjà ce genre de programmation depuis 1984 et les affaires se portaient bien.
Il semblait alors logique que le marché francophone puisse bénéficier lui aussi d’une couverture sportive en continu. Toutefois, selon Chantal Machabée, ancienne journaliste et animatrice à RDS depuis sa création, l’opinion publique redoutait le lancement du réseau. Plusieurs de ses proches ont essayé de la dissuader de ne pas rejoindre RDS.
« À l’intérieur, tout le monde était convaincu que ça allait fonctionner, mais à l’extérieur c’était le contraire ». Elle ajoute également que c’est grâce au recrutement de nouveaux visages voulant faire leurs preuves, combiner à l’expertise de plusieurs journalistes de renom que le lancement du Réseau des sports obtient un aussi grand succès et permet de laisser sa trace dans l’histoire québécoise.
Parue pour la toute première fois le 1er septembre 1989, l’émission Sports 30 marque le lancement officiel de RDS. Le concept était assez simple : offrir des résumés sportifs concis et des analyses, tout en permettant aux téléspectateurs de suivre de près les événements sportifs majeurs, que ce soit dans le monde du hockey, du football, du tennis, ou d’autres disciplines, le tout en 30 minutes. L’objectif était de répondre à une demande croissante pour des informations sportives actualisées.
L’émission était diffusée à 18h30 et présentait une sélection des événements sportifs de la journée, avec un mélange de reportages, d’interviews et de résumés de matchs. Son format court permettait de couvrir rapidement l’essentiel de l’actualité tout en captivant les téléspectateurs grâce à des présentations rapides et précises.
La première édition de ce tour du monde sportif a été animée par Serge Deslongschamps et Chantal Machabée. La journaliste se confie sur son parcours : « Quand j’ai commencé, on n’a pas eu de télésouffleur avant le mois de février. Il fallait apprendre nos textes. On avait une caméra. On y allait avec les moyens du bord, mais on savait qu’on embarquait dans une aventure vraiment « tripante». On est privilégiés, on est à Montréal, on couvre les Expos, les Alouettes, le Canadien. »
Après une semaine de pratique, l’équipe sera contrainte de réaliser l’émission en direct en raison de problèmes techniques. Ce n’est pourtant que le début de la saga du 1er septembre, jour de première diffusion: « Et puis, à un moment donné, à 16h, on apprend que le commissaire du baseball majeur, Bart Jamaki, est décédé. Et là, tout ce qu’on avait préparé depuis une semaine, il a tout fallu mettre ça aux vidanges. »
Devant alors recommencer le bulletin en grande majorité, l’équipe dispose de deux heures pour refaire un bulletin sur lequel ils travaillent depuis une semaine. Malgré l’énorme charge de travail en si peu de temps, c’est mission accomplie pour la première diffusion de Sports 30: « Je me disais, wow, je participe à la première émission de l’histoire de RDS. Pour moi, c’était marquant. » Affirme avec passion Chantal Machabée.
Au fil des années, le format de l’émission a évolué, mais son rôle de fournir une couverture en temps réel des événements sportifs a été constant. L’émission a su s’adapter aux nouveaux enjeux médiatiques, comme l’intégration de la couverture en ligne, tout en maintenant la fidélité des téléspectateurs à travers des présentations engageantes et des analyses approfondies.
Sports 30 est aujourd’hui un des piliers du réseau RDS, toujours aussi populaire après plusieurs décennies. Son héritage demeure marqué par une constante recherche de qualité et d’innovation dans la manière de traiter l’actualité sportive.
L’importance de la couverture locale
Les connaisseurs aguerris se souviennent encore du temps où le minigolf était un rendez-vous à ne pas manquer au Réseau des sports. Certains peuvent encore entendre le célèbre biiirdie! En provenance de Serge Vleminckx qui a été la voie du mini-golf au Québec depuis 1989, dès le début des émissions, jusqu’à la dernière année de diffusion en 2000.
RDS s’est toujours démarqué par sa capacité à offrir une couverture approfondie du sport québécois. Contrairement aux grands réseaux anglophones ou aux plateformes de « streaming » internationales, qui privilégient souvent les ligues majeures nord-américaines et internationales, le réseau s’est toujours positionné comme le diffuseur de choix pour les amateurs de sport au Québec.
Cette proximité avec le marché québécois lui permet de mettre en lumière non seulement les Canadiens de Montréal, mais aussi des équipes locales, comme le CF Montréal, le Rocket de Laval et même des ligues plus modestes, comme la LHJMQ, la LPHF, la SLN et la LCF. En donnant une voix aux athlètes d’ici, le réseau joue un rôle clé dans la valorisation du talent québécois et le développement du sport à l’échelle régionale.
Chantal Machabée, qui a vécu l’évolution de RDS depuis ses débuts, souligne cet aspect en faisant un parallèle avec le Bleu-Blanc-Rouge : « RDS, c’était les premiers à couvrir les entraînements, à être là tous les jours. Aujourd’hui, on tient ça pour acquis, mais à l’époque, personne ne le faisait. »
Un autre bel exemple est celui de l’émission Hockey QC. Cette programmation, 100% québécoise, couvre les actualités du hockey-balle partout à travers la province. Une véritable passion pour les amateurs de hockey d’ici.
Dans un paysage médiatique où la compétition est de plus en plus féroce, ce lien unique avec le public québécois demeure l’un des atouts majeurs de RDS
La soirée du Hockey à Radio-Canada (1952-2002)
L’histoire de RDS est intimement liée avec l’histoire des Canadiens de Montréal. Sans le tricolore, il est difficile d’imaginer un univers où le réseau peut avoir un quelconque succès de la sorte. À l’obtention des droits de diffusion pour tous les matchs en 2002, RDS met fin à la fameuse Soirée du hockey diffusée sur les ondes de Radio-Canada depuis 1952, l’une des plus vieilles émissions télévisées au monde.
Animée par René Lecavalier, la programmation de la Soirée du hockey était extrêmement particulière: la diffusion ne commençait qu’à partir de la troisième période. Cette décision est due au fait que l’organisation craignait que les partisans CH privilégient le confort de leur domicile au détriment du Forum de Montréal.
Après la démocratisation du câble, le directeur général du réseau à l’époque, Gerry Frappier, est prêt pour un gros pari: la diffusion de toutes les parties du Canadien. L’obtention des droits avec Radio-Canada se fait plutôt facilement, par contre, le public réagit fortement. En effet, la diffusion anglophone restera à CBC, un canal gratuit, contrairement à RDS qui est payant. Ainsi, lors de la première année, Radio-Canada et RDS. Cette transition, quoique rapide, a facilement été acceptée par le public, qui adhère sans problème au nouveau diffuseur. Un autre pari réussi pour le réseau.
Aujourd’hui, la diffusion des matchs des Canadiens est cruciale à la survie du réseau. Lorsque l’équipe joue du hockey qui « ne compte pas », les cotes d’écoute baissent de façon importante. En 2013, TVA Sports fait l’acquisition des droits de diffusions des matchs du samedi soir ainsi que des séries éliminatoires. Il s’agit des droits nationaux, c’est-à-dire que, pour la LNH, les lundis, mercredi et samedi sont des journées nationales. Cependant, TVA Sports a uniquement acquis les droits du samedi soir pour y créer un rendez-vous.
Le descripteur René Lecavalier. (Crédit photo : Radio-Canada archives / Jean-Pierre Karsenty)
Les droits de télévision seront de retour à l’encan pour la saison 2025-2026, cependant, les réseaux ne sont pas dans l’urgence d’acquérir plus de matchs. Conserver les acquis actuels serait un bon début, selon leur directeur général, Charles Perreault.
La place des femmes chez RDS : une évolution marquante
Le Réseau des sports est un acteur majeur quant à la présence de la gent féminine dans le journalisme sportif au Québec. Un fait d’armes omniprésent de leur histoire, sont les femmes qui occupent une place grandissante au sein de l’entreprise. Toutefois, cette présence n’a pas toujours été évidente et a demandé persévérance, talent et dévouement, des adjectifs qui résument parfaitement Chantal Machabée.
Dès son arrivée à RDS en 1989, celle qui occupe actuellement le rôle de vice-présidente, communications hockey, au sein du Canadien de Montréal, a su se faire une place dans un monde alors majoritairement masculin. Elle raconte que ses débuts n’ont pas été faciles : « J’étais souvent la seule femme dans une salle de presse remplie d’hommes. Il fallait que je prouve constamment ma légitimité ». Grâce à sa rigueur et à sa passion, elle s’est imposée comme une référence du journalisme au Québec.
Chantal Machabée, vice-présidente des communications du Canadien. (Crédit photo : Instagram des Canadiens de Montréal)
Au fil des ans, d’autres femmes ont suivi ses traces et ont pris place à RDS. On pense notamment à Hélène Pelletier, qui a couvert le tennis pendant plusieurs années, Andrée-Anne Barbeau, qui anime L’Antichambre, ou encore Valérie Sardin, devenu l’une des chroniqueuses les plus populaires du 5 à 7. Leur présence a permis de démocratiser le rôle des femmes dans les médias sportifs et d’ouvrir la porte à une plus grande diversité d’opinions et d’analyses.
Charles Perreault, directeur général du Réseau des sports, reconnaît l’importance des femmes dans le succès de la chaîne : « Chez RDS, nous avons toujours valorisé la compétence avant tout. Le fait que de plus en plus de femmes prennent leur place au sein de notre équipe est un signe que l’industrie évolue dans la bonne direction ». Cette vision réaffirme l’engagement de la chaîne à favoriser une représentation plus équitable des sexes.
Charles Perreault, directeur général du Réseau des sports. (Crédit photo : Compte LinkedIn de Charles Perreault)
D’ailleurs, l’apport des femmes n’est pas seulement à l’antenne. Ce dernier mentionne en entrevue que « l’inclusion des femmes ne se limite pas qu’aux postes de journalistes ou d’animatrices, mais aussi aux rôles décisionnels et stratégiques au sein de l’entreprise ».
Aujourd’hui, grâce à des figures inspirantes comme Claudine Douville, Hélene Pelletier, Chantal Machabée et plusieurs autres, le Réseau des sports continue de progresser vers une plus grande égalité des sexes. Le parcours des femmes dans les médias sportifs reste un combat, mais chaque avancement constitue une victoire pour les générations futures.
Dans l’ordre : Claudine Douville, Isabelle Leclaire, Catherine Savoie, Karell Émard et Andrée-Anne Barbeau. (Crédit photo rds.ca)
AUJOURD’HUI
La concurrence
L’arrivée de TVA Sports en 2011 a somme toute redéfini le paysage médiatique sportif québécois. Pour la première fois depuis sa création, RDS se retrouvait face à un concurrent direct dans un marché qui lui avait longtemps appartenu.
L’impact fut particulièrement ressenti en novembre 2013, lorsque TVA Sports a mis la main sur les droits de diffusion des matchs du samedi soir des Canadiens de Montréal ainsi que sur les séries éliminatoires de la LNH. Cette perte a représenté un véritable défi pour le Réseau des sports, qui devait désormais se trouver d’autres manières afin de demeurer pertinent auprès de son auditoire.
Malgré ces inconvénients, RDS a su s’adapter en renforçant sa couverture locale et en misant sur la crédibilité de ses analystes et journalistes de longue date. L’acquisition de nouveaux droits de diffusion, comme ceux de la Victoire de Montréal (évoluant dans la LPHF) et tout récemment les droits pour 21 rencontres de la toute nouvelle équipe des Roses de Montréal (évoluant dans la SLN) ont permis au réseau de conserver une place de choix chez les amateurs de sports. Par ailleurs, avec l’échéance du contrat de TVA Sports en 2025-2026, l’avenir de la couverture des Canadiens reste incertain.
Réseaux anglophones et l’ère du « streaming »
Si RDS a longtemps régné en maître sur la couverture sportive francophone au Québec, la concurrence ne vient pas uniquement des chaînes rivales, comme TVA Sports. Les postes anglophones, notamment TSN et Sportsnet, ont toujours eu une longueur d’avance en raison de leur portée nationale et de leurs ressources financières plus importantes. Une triste réalité à laquelle les médias francophones doivent faire face est la suivante : les jeunes générations, consomment majoritairement leur contenu en anglais, que ce soit du sport, des téléréalités et même les nouvelles.
Toutefois, la plus grande menace vient peut-être du numérique. Avec la montée en puissance des plateformes de diffusion en continu comme ESPN+, DAZN, TSN Direct, Sportsnet NOW ou encore les services directement offerts par la LNH, la NBA et la NFL, les amateurs ont accès à une couverture sportive plus personnalisée et instantanée.
Cependant, le directeur général du Réseau des Sports, Charles Perreault, mentionne pendant l’entrevue que, malgré l’engouement des jeunes envers les produits anglophones, la langue française reste un atout fort chez RDS. Une bonne nouvelle pour les amateurs du câble.
Les réseaux traditionnels doivent désormais rivaliser avec des options qui permettent aux consommateurs de suivre leur équipe favorite sans dépendre d’une chaîne télévisée.
Face à ces bouleversements, RDS n’a d’autre choix que d’innover. Comme le souligne Chantal Machabée : « Les médias traditionnels doivent être plus créatifs aujourd’hui. Avec les médias sociaux et la diffusion en continu, on ne peut plus garder de secrets, tout sort en temps réel. Il faut aller dans toutes les directions, toucher à tout, être là où les amateurs sont. »
Cette adaptation est cruciale pour que le réseau reste solide et conserve sa place dans un monde médiatique en pleine transformation.
Adaptation et changement dans le temps
Avec la venue des réseaux sociaux, les médias sportifs comme RDS doivent s’adapter à la rapidité de l’information. Aujourd’hui, le « beat reporting » est de plus en plus rapide, certains journalistes se font voler leurs « scoops » par des journalistes indépendants. l’actualité n’est plus annoncée par les médias. Les médias doivent se réinventer et approfondir leur analyse de la nouvelle.
Expansion du Réseau
Après un lancement à succès, RDS n’arrête pas de se renouveler, se moderniser et s’étendre
2004 : création de RDS info, qui diffuse des émissions sportives 30 en continu.
2007 : le réseau passe en haute définition avec RDS HD.
2011: lancement de RDS 2 pour multiplier le nombre de sports couverts.
Des participants lors d’un des derniers festival Osheaga. (Crédit photo : Compte X officiel d’Osheaga ; rousseaufoto (IG) et productionsnovak (IG)
Du 1er au 3 août au Parc Jean-Drapeau, la scène musicale de Montréal sera à son comble avec le retour de ce festival tant attendu.
Depuis le début de son histoire en 2006, l’événement a pris le statut de véritable institution culturelle en rassemblant de nombreux passionnés de musique.
Un line-up percutant
La scène principale accueillera The Killers, dont les chansons comme Mr. Brightside et Somebody Told Me continuent de résonner à travers les enthousiastes de rock. Le 2 août, ce sera au tour de Tyler, The Creator de rapper devant la foule. Enfin, Olivia Rodrigo, la sensation pop, clôturera le festival avec ses fameux hits comme Vampire et Drivers License.
Bien évidemment, il y va y avoir de la musique pour tous les goûts avec la présence d’artistes comme Glass Animals, Cage The Elephant, et Doechii. De plus, la scène électronique n’est pas en reste avec Finneas, reconnu pour ses collaborations avec sa sœur Billie Eilish.
Osheaga aide beaucoup à promouvoir la scène locale, pas moins de 21 artistes canadiens viendront se produire cette année sur les différentes scènes de l’événement. Même des artistes émergents comme Rau_Ze, Hologramme et EKKSTACY auront l’opportunité de se produire devant un large public.
Une expérience immersive au cœur de Montréal
Le Parc Jean-Drapeau, situé sur l’Île Sainte-Hélène, n’est pas seulement un site de concert : il incarne l’essence même du festival. Les fans présents sur place sont de véritables amoureux de musique comme le décrète l’article réalisé par William Thériault de La Presse suite à sa conversation avec TALK : ” J’étais excité durant toute l’année de jouer à Osheaga. […] Les Québécois m’ont donné beaucoup d’amour ces deux dernières années”, « ajoute celui qui s’était notamment fait connaître en participant au Festival d’été de Québec en 2022 et l’an dernier. »
D’ailleurs, comme le mentionne l’article du Journal de Montréal, écrit par Félix Desjardins, la foule sur place est vraiment très mixte. « Il y a de la musique, certes, mais aussi un public des plus diversifiés et coloré. C’est d’ailleurs ce qui explique l’attrait d’Osheaga, selon plusieurs festivaliers : les familles, les jeunes et les moins jeunes se côtoient et s’expriment avec des tenues vestimentaires extravagantes. »
Un prix en crescendo
Si Osheaga continue d’attirer un large public, il y a quand même de nombreux habitués qui remettent en question son accessibilité financière. Les passes pour trois jours débutent à 415 $, tandis que les billets journaliers sont disponibles à partir de 175 $ selon leur site internet.
Osheaga 2025 : Entre fête et culture
Il n’y a pas seulement de la bonne musique au courant de cet événement, mais aussi de la bonne bouffe. La présence des Jardins YUL EAT, fait en sorte qu’une multitude de repas et boissons seront disponibles pendant le festival (les coûts des items ne sont pas encore divulgués). Des bols d’açaï, à la pizza napolitaine en passant par la poutine, il y en a pour tous les goûts.
Osheaga, c’est un lieu où se retrouvent des passionnés, des artistes, des créateurs de contenu et des journalistes culturels, tous animés par une énergie commune et vibrante, la musique. L’édition 2025 s’annonce déjà comme un événement mémorable, prêt à renforcer encore davantage le statut d’Osheaga en tant que pilier essentiel de la scène culturelle montréalaise.
Après avoir échoué un test de dépistage aléatoire le 10 mars, le défenseur des Panthers de la Floride Aaron Ekblad a reçu une suspension de 20 rencontres.
Massimo Verrecchia
Présentement au sommet de la division Atlantique, les champions en titre de la Coupe Stanley doivent maintenant terminer leur saison sans leur défenseur étoile. Par ailleurs, cette peine s’étendra même jusqu’au début des séries éliminatoires, dû au nombre de matchs à jouer restant pour les Floridiens (18).
Ayant quasiment doublé son nombre de points de l’an dernier, l’ancien premier choix au repêchage à l’encan 2014 connait une excellente campagne. Ekblad avait disputé la majeure partie de la saison flanquée au côté de Gustav Forsling.
En plus de sa pénitence, le joueur devra procéder à d’autres actions en vue de ne plus reproduire cette même erreur. Le Journal de Montréal rapporte qu’il devra également se rapporter au programme de la LNH et de l’Association des joueurs pour l’abus de substances et la santé comportementale pour une évaluation et un possible traitement, a précisé le circuit Bettman dans un communiqué.
Ekblad en est à la huitième et dernière année de son contrat chez les Panthers. Annuellement, le défenseur collecte 7,5 millions de dollars américains. Cette séquence de 20 rencontres sans paie, lui coûtera donc 1,83 million. À 29 ans et ayant déjà récolté plus de 60 millions au courant de sa carrière, il n’est pas à plaindre, mais reste qu’il vient tout de même de laisser sur la table une somme importante.
Seth Jones un atout de taille
Tout pour faire alimenter les amateurs de complots sportifs, plus tôt cette semaine, les Panthers ont fait l’acquisition du défenseur étoile Seth Jones en provenance des Blackhawks de Chicago. Certaines mauvaises langues sur Twitter/X, crient sur tous les toits que l’état-major de l’équipe était au courant des faits et gestes de Aaron Ekblad, d’où l’ajout d’un défenseur top 2.
Une première place cruciale
Si les séries éliminatoires débutent aujourd’hui, les Panthers de la Floride feraient face aux Sénateurs d’Ottawa dû à leur position au classement. Cependant, l’équipe floridienne a seulement une avance de deux points sur les Maple Leafs de Toronto. Finir deuxième ou même troisième, rendrait la tâche difficile pour les hommes de l’entraîneur-chef Paul Maurice dans leur quête d’un deuxième championnat consécutif. Il est important de rappeler que les équipes qui terminent aux deuxièmes et troisièmes rangs de chaque section vont croiser le fer en première ronde.
Le jeudi 23 janvier 2025, au Little Caesars Arena, les Canadiens de Montréal ont subi une défaite de 4-2 contre les Red Wings de Detroit. Cette rencontre a été marquée par une domination des locaux, mettant le Tricolore en difficulté dès le début du match.
Une première période à sens unique
Dès les premières minutes, les Red Wings ont imposé leur rythme, exerçant une pression constante sur la défense montréalaise. À 13:00, Jonatan Berggren a ouvert le score pour Detroit. Après une bataille le long de la rampe, Dylan Larkin a récupéré la rondelle et a servi Berggren, qui a décoché un tir précis depuis le cercle droit, battant le gardien Samuel Montembeault du côté éloigné. Cette réalisation a récompensé les efforts soutenus des locaux.
Alors que la première période touchait à sa fin, les Red Wings ont profité d’une dernière opportunité pour creuser l’écart. À 19:56, Lucas Raymond, positionné sur le flanc gauche, a feinté un tir, attirant Montembeault hors de sa position. Il a ensuite glissé la rondelle à Alex DeBrincat, placé stratégiquement près du poteau droit. DeBrincat n’a eu qu’à pousser la rondelle dans un filet ouvert, doublant ainsi l’avance des siens.
Réaction mitigée du Canadien en deuxième période
Le Bleu-Blanc-Rouge joue sur les talons en début de deuxième. En infériorité numérique, à 4:25, une rondelle déviée a conduit à une échappée pour Andrew Copp. Ce dernier a saisi l’occasion et a logé la rondelle du côté de la mitaine de Montembeault, inscrivant un but en désavantage numérique et portant le score à 3-0 pour les Red Wings.
Cependant, le Tricolore n’a pas tardé à réagir. À 5:29, Kirby Dach a récupéré la rondelle derrière le filet adverse et a exécuté un tourniquet rapide, surprenant le gardien Cam Talbot et réduisant l’écart à 3-1. Les passes décisives de Christian Dvorak et Brendan Gallagher ont été déterminantes dans cette action.
Malheureusement pour Montréal, Detroit a rapidement repris le contrôle. Profitant d’un avantage numérique à 7:50, Dylan Larkin a initialement vu son tir arrêté, mais il a suivi son propre rebond et a glissé la rondelle sous le portier des visiteurs, rétablissant une avance de trois buts pour les Red Wings avec un score de 4-1.
Les Canadiens ont continué à se battre et ont été récompensés à 11:06. Kaiden Guhle, depuis la ligne bleue, a décoché un tir puissant qui a traversé la circulation devant le filet et a trompé le gardien des locaux, ramenant la marque à 4-2. Patrik Laine et Kirby Dach ont été crédités des aides sur ce but.
Une troisième période sans changement au tableau
Malgré des efforts soutenus et plusieurs occasions créées, la Sainte-Flanelle n’a pas réussi à combler l’écart lors du dernier tiers. Cam Talbot s’est montré solide entre les poteaux pour les Red Wings, repoussant toutes les tentatives des visiteurs. De l’autre côté, Samuel Montembeault a continué à multiplier les arrêts, terminant la rencontre avec un total impressionnant de 41 arrêts sur 45 tirs.
Retour à la réalité
Cette défaite met fin à une série victorieuse pour les hommes de Martin St-Louis, qui avait remporté sept de ses neuf précédents matchs. Le Tricolore devra rapidement se ressaisir alors qu’il s’apprête à accueillir les Devils du New Jersey au Centre Bell samedi prochain.
Le match en chiffres
Tirs au but : Detroit a dominé avec 45 tirs contre 29 pour Montréal.
Avantages numériques : Les Red Wings ont capitalisé sur 1 de leurs 4 opportunités, tandis que le Canadien n’a pas marqué en 3 occasions.
Mises en échec : Montréal a distribué 24 mises en échec contre 19 pour Detroit.
Mise en jeu: Les Canadiens ont légèrement eu le dessus à ce chapitre, en remportant 50,9% des mises en jeu.
Les Remparts de Québec accueilleront les Voltigeurs de Drummondville ce mardi soir au Centre Vidéotron.
La moyenne d’âge des hockeyeurs des derniers jours va drastiquement vieillir, puisque sur la glace, ce ne seront pas les meilleurs joueurs pee-wee du monde, mais bien deux clubs du circuit Courteau.
Deux équipes dans deux courses différentes
Un X figure déjà devant les Voltigeurs de Drummondville au classement général, confirmant leur place en séries. Cependant, ils accusent un retard de 12 points sur la première place détenue par les Wildcats de Moncton. L’entraîneur-chef Sylvain Favreau souhaite sans aucun doute pousser son équipe au sommet.
Du côté des Remparts, la situation est bien différente. L’équipe appartenant à Québecor occupe la 14e position de la LHJMQ et détient une avance de huit points sur les Olympiques de Gatineau, première formation exclue des séries à l’heure actuelle.
Des Remparts affaiblis
Il s’agira du quatrième duel entre ces deux équipes cette saison. Jusqu’ici, Drummondville a dominé Québec, remportant les trois affrontements précédents avec une impressionnante fiche de 17 buts pour et 7 buts contre.
L’équipe dirigée par Éric Veilleux a perdu plusieurs points précieux au classement en laissant filer des avances d’un ou deux buts. Ce fut encore le cas lors de leur dernier match contre les Tigres de Victoriaville, où ils ont laissé filer une avance de trois filets.
Malgré une saison difficile, Éric Veilleux garde une attitude positive. Comme l’a rapporté Mikaël Lalancette plus tôt ce mois-ci : «On était proche et on n’a même pas joué en première période, on n’a fait que se défendre, réfléchissait-il. On a déjà joué de bons matchs contre eux par le passé et ç’a souvent passé proche.», a-t-il expliqué après une défaite de 3 à 2 contre l’Océanic de Rimouski.
Tout baigne dans l’huile dans le berceau de la poutine
Les Voltigeurs comptent dans leurs rangs le meilleur buteur et passeur de la LHJMQ en Sam Olivier et Luke Woodworth. Devant le filet, l’entraîneur des gardiens Olivier Michaud peut être fier du travail de ses protégés. Le gardien partant, Riley Mercer, occupe le cinquième rang pour la moyenne de buts alloués et le troisième pour le pourcentage d’arrêts. Son substitut, Louis-Félix Charrois, se classe quant à lui quatrième dans ces deux catégories.
Avec un effectif de cette qualité, il est facile de comprendre pourquoi les Voltigeurs font partie des favoris pour remporter les grands honneurs.
L’Ontario Society for the Prevention of Cruelty to Animals (OSPCA) est au cœur d’une controverse après avoir euthanasié 330 chiens et chats en raison d’une épidémie. Mercredi, des manifestants en colère se sont rassemblés devant le refuge provincial, dénonçant une décision qu’ils jugent excessive et précipitée.
Depuis mardi, la tension ne cesse de monter devant l’OSPCA. Une cinquantaine de personnes, pancartes en main, crient des slogans tels que « honte à vous » et « assassins », tandis que d’autres déposent des couronnes et des croix en bois en hommage aux animaux euthanasiés.
Des résidentes mécontentes
Lynn McCue, une locale, exprime sa colère : « Beaucoup de gens étaient prêts à adopter ces animaux et à les soigner, pourquoi ne pas leur avoir laissé cette chance ? » Elle pointe également une mauvaise gestion de la crise : « Si cette épidémie avait été mieux contenue dès le départ, nous n’en serions pas là. »
Kristine Rieder, dresseuse de chiens, remet en question la transparence de l’organisation: « Ils annoncent maintenant que 20 chiens seront placés en quarantaine… après avoir déjà abattu tous les petits animaux. C’est contradictoire! » Elle s’interroge aussi sur l’absence de communication avec les vétérinaires locaux : « Pourquoi n’ont-ils rien su ? C’est une question d’argent, comme toujours. »
L’OSPCA se défend, mais suscite de vives critiques
La société affirme que l’épidémie était trop avancée et que les traitements, qui prennent jusqu’à huit semaines, ne garantissent pas la survie des animaux. « Nous avons constaté des erreurs humaines dans l’application des protocoles », a déclaré Kate Macdonald, PDG de l’OSPCA, précisant toutefois que ces erreurs n’étaient pas volontaires.
L’organisme est également accusé d’avoir licencié une responsable, Denise Stephenson, qui affirme avoir été renvoyée sans préavis après avoir tenté de gérer l’épidémie. « Je crois en l’OSPCA, mais je refuse d’être leur bouc émissaire », a-t-elle confié.
Bob Hambley, président de la Toronto Humane Society, dénonce un manque de volonté de sauver les animaux. Il exige la démission de Kate Macdonald.
Bien que 20 chiens aient finalement été placés en quarantaine, la colère persiste et de nombreuses questions restent en suspens sur la gestion de cette crise.
Le football, la religion et la restauration rapide sont trois aspects prédominants de la vie américaine. En 2017, la documentariste Lauren Defilippo s’est dirigée dans le sud de la Floride, afin d’assister à la messe du dimanche. Une messe sans église, avec un service au volant et qui se déroulait sur ce qui semble être un terrain de high school football.
Par Massimo Verrecchia
C’est sur une surface gazonnée de Daytona Beach que débute le documentaire. On y voit des gens de toute sorte défiler en voiture. Majoritairement, ils sont blancs, vieux et en surpoids, mais il y a quand même des jeunes, des Asiatiques, des noirs, etc. Chaque automobiliste s’arrête dans un genre de drive-thru, accueilli par ce qui semble être un membre du clergé. Ce dernier leur donne un petit contenant ayant à l’intérieur, le corps et le sang du Christ (une hostie et quelques millilitres de vin). Dans un article du New York Times, madame Defilippo avoue qu’elle a été surprise de l’efficacité de cette église hybride : «En passant du temps avec les membres de la congrégation, ma perception de cet endroit étrange a lentement commencé à évoluer.»
Il est vrai qu’à première vue, prier dans son auto seule ou en famille paraît un peu spécial. La documentariste explique toutefois qu’il y a plusieurs bonnes raisons d’assister à une cérémonie comme celle de Daytona Beach. «Certains étaient affaiblis par la maladie et trouvaient la facilité d’accès à l’espace un plus. D’autres avaient perdu un être cher et souhaitaient avoir de l’intimité pendant leur deuil», a-t-elle mentionné.
Dans l’ensemble, le documentaire est sobre. Après que les croyants se stationnent, le court métrage montre des segments de la messe. Cette dernière est réalisée par le prêtre local, qui parle dans un microphone connecté à un poste de radio. Les individus participant à ce rituel hebdomadaire, qui restent dans leur voiture, écoutent le prêtre et répètent à haute voix certains passages. Le tout se conclut avec la consommation de l’hostie et du vin rouge.
Les chiffres dans la religion
Selon le site de recherche Churchtrac, environ 44% des Américains visitent leur église toutes les semaines. Ces pourcentages sont bien supérieurs à la moyenne québécoise qui tourne autour de 10% selon le dernier article à ce sujet de la Montreal Gazette.
Ironique de penser qu’il y a des Américains qui prient dans leur auto, lorsqu’il y a environ 370 000 églises aux États-Unis (selon Hartford Institute for Religion Research). Il n’y a même pas 370 000 habitants si l’on additionne les villes de Trois-Rivières, Terrebonne et Saint-Jean-sur-Richelieu!
Selon le Pew Research Center, en Floride, plus du trois quarts de la population se dit religieux, et dans ce groupe 46% sont protestants et 21% sont catholiques.
Une réalité pour plusieurs
Lauren Defilippo explique que pour elle «l’église au volant représente un microcosme de ce contre quoi nous luttons tous les jours : essayer de nous connecter les uns aux autres et avec notre environnement malgré notre isolement croissant alimenté par la technologie».
La police a annoncé mardi dernier qu’un centenaire montréalais a tenté à trois reprises de mettre fin à ses jours en sautant du deuxième étage de son immeuble, résultats des courses : une fracture à la cheville, une fracture au poignet, et un véhicule endommagé.
Lead 2
Un homme a pris une policière new-yorkaise pour cible dans la nuit de lundi à mardi, dans le Bronx, a indiqué la police, qui a abattu le suspect, la policière est décédée.
Lead 3
«Boeing et Embraer confirment avoir discutés», ont affirmé mardi les deux constructeurs dans un communiqué, pour Boeing, ces discussions sont vitales si la compagnie veut reprendre du terrain face à son rival historique, Airbus.
Lead 4
Entre lundi soir et mardi matin, environ 40 cm de neige ont recouvert Washington, cette condition météorologique impromptue perturbe la circulation autant dans les airs que sur la route
Lead 5
Serena Williams remet les pendules à l’heure : « je veux absolument d’autres Grands Chelems», elle qui approche lentement, mais surement la quarantaine, ne cache pas qu’elle veut obtenir son 24 et 25e titre du Grand Chelem, afin de détrôner Margaret Court qui en compte 24 à son actif.
Lead 6
Altercation hors de l’ordinaire mardi dernier : un homme ayant bu quelques verres de trop, mord un chien et l’assomme à plusieurs reprises avec une bouteille, le propriétaire du chien a regardé la scène, impuissant.
Lead 7
La police néerlandaise signale un vol avec la disparition du plus grand sabot national, emblème en bois situé dans la rue principale du village d’Enter, connu pour cette chaussure.
Lead 8
La police de Montecito, près de Los Angeles, rapporte qu’au moins 20 personnes ont perdu la vie dans des coulées de boue ayant détruit des maisons dans le sud de la Californie, frappé par une violente tempête.
Lead 9
Des tables à langer seront installées dans toutes les toilettes pour hommes des bâtiments publics de New York, a annoncé le maire de New York Bill de Blasio.
Lead 10
Un télescope situé à Hawaï a détecté, mardi dernier, un astéroïde long de 400 mètres et large de 40 mètres venant d’un autre système stellaire.
Lead 11
La répression militaire au Myanmar a causé la mort de milliers de Rohingyas et forcé plus de 655 000 d’entre eux à fuir vers le Bangladesh depuis août, selon Médecins sans frontières, au moins 6 700 Rohingyas ont été tués en un mois, ce qui pourrait constituer des « actes génocidaires », ces violences incluent massacres, viols collectifs et destruction de villages.
Lead 12
Un résident de Timmins a découvert un python birman de 5,5 mètres en cueillant des baies, une rencontre inattendue dans le nord de l’Ontario, la police, après consultation, a abattu l’animal « pour assurer la sécurité du public ».
Lead 13
Twitter annoncera maintenir l’accessibilité des messages des dirigeants politiques, y compris ceux considérés comme controversés, en autorisant leur publication avec des avertissements contextuels pour préserver l’intérêt public et le débat démocratique.
Lead 14
Des chercheurs de l’université Duke ont réalisé des expériences démontrant que les bonobos, plus proches cousins génétiques de l’homme, manifestent un gout surprenant pour les personnalités dominatrices et insensibles, contrairement au comportement humain.
Lead 15
Mardi à Joliette, un mineur de 13 ans a été interpellé chez ses parents après avoir été identifié comme présent lors d’un vol sous la menace d’un couteau dans une station-service, bien qu’il nie toute implication.
Lead 16
Une étude publiée dans Nature révèle que des animaux en Afrique, comme l’éléphant et la girafe, sont des victimes directes des conflits, risquant l’extinction dans les zones de guerre.
Lead 17
Norishige Kanai, astronaute japonais arrivé à la Station spatiale internationale (ISS) en décembre, a initialement cru avoir grandi de 9 cm en apesanteur avant de rectifier à 2 cm après vérification, s’excusant pour cette « fake news » (fausses informations) et se disant soulagé de pouvoir entrer dans le Soyouz.
Lead 18
Cinq blogueurs pakistanais, disparus en janvier après avoir lourdement critiqué l’islam radical, l’armée et le gouvernement sur les réseaux sociaux, ont été disculpés des accusations de blasphème qui pesaient contre eux, suscitant des manifestations de soutien à travers le pays.
Lead 19
Un puissant séisme de magnitude 7,6 a secoué mardi soir la mer des Caraïbes au large du Honduras, provoquant le déclenchement immédiat d’une alerte au tsunami par les autorités gouvernementales.
Lead 20
Mardi l’Alliance atlantique a annoncé que deux soldats américains ont été tués dans le sud de l’Irak par une mine artisanale, portant à cinq le nombre de victimes en deux jours.
La collecte annuelle de bonbon (Halloween) sera reportée dans plusieurs municipalités
Texte 2
Des milliers de manifestants protestaient pour un rehaussement financier des groupes communautaires
Texte 3
Jagmeet Singh n’a rien à se reprocher selon lui
Texte 4
L’ANEL et l’UDA demandent à Québec des actions d’éducations au droit d’auteur
Texte 5
Des courtiers hypothécaires et d’assurance seraient sur la sellette
Texte 6
New Delhi se met sur pause afin de combattre l’énorme pollution atmosphérique
Texte 7
Le gouvernement colombien finit par s’entendre avec la guérilla
Texte 8
Cinq cégeps se prêtent à la recherche de la chercheuse Manon Bergeron
Texte 9
Les forêts québécoises courent un plus grand danger que les forêts Amazoniennes
Texte 10
Les sénateurs indépendants sont majoritaires dans la Chambre haute
Texte 11
Céline Dion a chanté pour une dernière fois au Caesars Palace
Exercice 2
Un grand-père tente d’abuser sexuellement sa petite-fille de cinq ans
Un homme de 55 ans de Saint-François-Xavier-de-Brompton a été condamné pour incitation à des contacts sexuels envers sa petite-fille de cinq ans, mardi dernier.
Le 1er juin 2008, alors qu’il était seul dans le garage avec l’enfant, il lui a montré son pénis en lui posant une question inappropriée. La fillette, naïve, mais mal à l’aise, a refusé tout contact. Plus tard ce jour-là, la mère, troublée par le comportement de son père envers sa fille, l’a confronté. Il a alors avoué ses actes.
Un mandat d’arrestation a été lancé le 4 septembre 2008, et l’homme a comparu le 15 octobre. Lors du procès, la défense a proposé une peine de trois mois de prison, tandis que la poursuite réclamait six mois. Le juge Michel Beauchemin l’a finalement condamné à quatre mois d’incarcération suivis de trois ans de probation.
L’homme devra s’inscrire au registre des délinquants sexuels, fournir un échantillon d’ADN et respecter des restrictions interdisant sa présence dans des lieux fréquentés par des enfants. Son identité demeure protégée par la loi.