Sports

Le Réseau des sports : toujours debout 36 ans plus tard

27 mars 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Frédéric Sauvé, Massimo Verrecchia et Louis Alexandre Voghell

Le Réseau des sports (RDS) fête ses 36 ans en 2025. Depuis ses débuts, la chaîne de télévision a laissé sa marque dans la culture sportive québécoise. De sa création à aujourd’hui, RDS a dû s’adapter pour résister à l’épreuve du temps.

HISTOIRE

Créé en 1989, le Réseau des sports (RDS) fait son entrée dans l’univers médiatique avec un mandat plutôt chargé: offrir aux Québécois et Québécoises une chaîne d’information et diffusion sportive en continu, le tout, en français. C’est le 1er septembre 1989 que le Réseau des Sports entre en onde avec sa toute première édition de Sport 30. Aujourd’hui, après 36 ans d’existence, RDS continue de redéfinir le journalisme sportif en s’adaptant aux nouvelles réalités du monde des médias.

À l’aide d’entrevues avec Chantal Machabée, Vice-Présidente Communications Hockey pour les Canadiens de Montréal et journaliste à RDS pendant 32 ans ainsi que Charles Perreault, Directeur général à RDS, l’objectif est d’illustrer un portrait global du Réseau des sports en plus de comprendre son impact sur le journalisme sportif et l’accès à l’actualité sportive. 

Entrevue avec Charles Perreault

Entrevue avec Chantal Machabée

Une nouvelle ère en continu

Premier logo du Réseau des Sports (RDS)

Avant l’apparition du réseau, l’accès à l’information sportive était assez limité. Il existait bien quelques radios et journaux sportifs, mais aucune chaîne de télévision uniquement dédiée au sport (et encore moins en continu). Certaines parties des Canadiens de Montréal étaient diffusées et il n’y avait véritablement aucune couverture des entraînements.

Il était donc impossible pour les amateurs d’avoir un accès en profondeur au monde sportif. La création du Réseau des sports vient donc répondre à une demande croissante pour une couverture sportive complète et accessible aux francophones.​

En 2002, RDS obtient les droits de diffusion pour tous les matchs de saison régulière des Canadiens de Montréal. Cette acquisition offre, par la même occasion, une stabilité à ses partisans, mais également à la chaîne sportive. Avec un accès continu à l’actualité sportive, RDS répond à la demande et connaît un succès grandissant.

Un lancement redouté

Malgré un marché réel et une demande grandissante, beaucoup étaient sceptiques quant à cette apparition. Côté anglophone, The Sports Network (TSN) offrait déjà ce genre de programmation depuis 1984 et les affaires se portaient bien.

Il semblait alors logique que le marché francophone puisse bénéficier lui aussi d’une couverture sportive en continu. Toutefois,  selon Chantal Machabée, ancienne journaliste et animatrice à RDS depuis sa création, l’opinion publique redoutait le lancement du réseau. Plusieurs de ses proches ont essayé de la dissuader de ne pas rejoindre RDS.  

« À l’intérieur, tout le monde était convaincu que ça allait fonctionner, mais à l’extérieur c’était le contraire ». Elle ajoute également que c’est grâce au recrutement de nouveaux visages voulant faire leurs preuves, combiner à l’expertise de plusieurs journalistes de renom que le lancement du Réseau des sports obtient un aussi grand succès et permet de laisser sa trace dans l’histoire québécoise. 

 Sports 30 (1989-)
Voici la toute première édition de Sports 30.

Parue pour la toute première fois le 1er septembre 1989, l’émission Sports 30 marque le lancement officiel de RDS. Le concept était assez simple : offrir des résumés sportifs concis et des analyses, tout en permettant aux téléspectateurs de suivre de près les événements sportifs majeurs, que ce soit dans le monde du hockey, du football, du tennis, ou d’autres disciplines, le tout en 30 minutes. L’objectif était de répondre à une demande croissante pour des informations sportives actualisées.

L’émission était diffusée à 18h30 et présentait une sélection des événements sportifs de la journée, avec un mélange de reportages, d’interviews et de résumés de matchs. Son format court permettait de couvrir rapidement l’essentiel de l’actualité tout en captivant les téléspectateurs grâce à des présentations rapides et précises.

La première édition de ce tour du monde sportif a été animée par Serge Deslongschamps et Chantal Machabée. La journaliste se confie sur son parcours : « Quand j’ai commencé, on n’a pas eu de télésouffleur avant le mois de février. Il fallait apprendre nos textes. On avait une caméra. On y allait avec les moyens du bord, mais on savait qu’on embarquait dans une aventure vraiment « tripante». On est privilégiés, on est à Montréal, on couvre les Expos, les Alouettes, le Canadien. »

Après une semaine de pratique, l’équipe sera contrainte de réaliser l’émission en direct en raison de problèmes techniques. Ce n’est pourtant que le début de la saga du 1er septembre, jour de première diffusion: « Et puis, à un moment donné, à 16h, on apprend que le commissaire du baseball majeur, Bart Jamaki, est décédé. Et là, tout ce qu’on avait préparé depuis une semaine, il a tout fallu mettre ça aux vidanges. »

Devant alors recommencer le bulletin en grande majorité, l’équipe dispose de deux heures pour refaire un bulletin sur lequel ils travaillent depuis une semaine. Malgré l’énorme charge de travail en si peu de temps, c’est mission accomplie pour la première diffusion de Sports 30: « Je me disais, wow, je participe à la première émission de l’histoire de RDS. Pour moi, c’était marquant. » Affirme avec passion Chantal Machabée.

Au fil des années, le format de l’émission a évolué, mais son rôle de fournir une couverture en temps réel des événements sportifs a été constant. L’émission a su s’adapter aux nouveaux enjeux médiatiques, comme l’intégration de la couverture en ligne, tout en maintenant la fidélité des téléspectateurs à travers des présentations engageantes et des analyses approfondies.

Sports 30 est aujourd’hui un des piliers du réseau RDS, toujours aussi populaire après plusieurs décennies. Son héritage demeure marqué par une constante recherche de qualité et d’innovation dans la manière de traiter l’actualité sportive.

L’importance de la couverture locale

Les connaisseurs aguerris se souviennent encore du temps où le minigolf était un rendez-vous à ne pas manquer au Réseau des sports. Certains peuvent encore entendre le célèbre biiirdie! En provenance de Serge Vleminckx qui a été la voie du mini-golf au Québec depuis 1989, dès le début des émissions, jusqu’à la dernière année de diffusion en 2000.

RDS s’est toujours démarqué par sa capacité à offrir une couverture approfondie du sport québécois. Contrairement aux grands réseaux anglophones ou aux plateformes de « streaming » internationales, qui privilégient souvent les ligues majeures nord-américaines et internationales, le réseau s’est toujours positionné comme le diffuseur de choix pour les amateurs de sport au Québec.

Cette proximité avec le marché québécois lui permet de mettre en lumière non seulement les Canadiens de Montréal, mais aussi des équipes locales, comme le CF Montréal, le Rocket de Laval et même des ligues plus modestes, comme la LHJMQ, la LPHF, la SLN et la LCF. En donnant une voix aux athlètes d’ici, le réseau joue un rôle clé dans la valorisation du talent québécois et le développement du sport à l’échelle régionale.

Chantal Machabée, qui a vécu l’évolution de RDS depuis ses débuts, souligne cet aspect en faisant un parallèle avec le Bleu-Blanc-Rouge : « RDS, c’était les premiers à couvrir les entraînements, à être là tous les jours. Aujourd’hui, on tient ça pour acquis, mais à l’époque, personne ne le faisait. »

Un autre bel exemple est celui de l’émission Hockey QC. Cette programmation, 100% québécoise, couvre les actualités du hockey-balle partout à travers la province. Une véritable passion pour les amateurs de hockey d’ici.

Dans un paysage médiatique où la compétition est de plus en plus féroce, ce lien unique avec le public québécois demeure l’un des atouts majeurs de RDS

La soirée du Hockey à Radio-Canada (1952-2002)

L’histoire de RDS est intimement liée avec l’histoire des Canadiens de Montréal. Sans le tricolore, il est difficile d’imaginer un univers où le réseau peut avoir un quelconque succès de la sorte. À l’obtention des droits de diffusion pour tous les matchs en 2002, RDS met fin à la fameuse Soirée du hockey diffusée sur les ondes de Radio-Canada depuis 1952, l’une des plus vieilles émissions télévisées au monde. 

Animée par René Lecavalier, la programmation de la Soirée du hockey était extrêmement particulière: la diffusion ne commençait qu’à partir de la troisième période. Cette décision est due au fait que l’organisation craignait que les partisans CH privilégient le confort de leur domicile au détriment du Forum de Montréal. 

Après la démocratisation du câble, le directeur général du réseau à l’époque, Gerry Frappier, est prêt pour un gros pari: la diffusion de toutes les parties du Canadien. L’obtention des droits avec Radio-Canada se fait plutôt facilement, par contre, le public réagit fortement. En effet, la diffusion anglophone restera à CBC, un canal gratuit, contrairement à RDS qui est payant. Ainsi, lors de la première année, Radio-Canada et RDS.  Cette transition, quoique rapide, a facilement été acceptée par le public, qui adhère sans problème au nouveau diffuseur. Un autre pari réussi pour le réseau. 

Aujourd’hui, la diffusion des matchs des Canadiens est cruciale à la survie du réseau. Lorsque l’équipe joue du hockey qui « ne compte pas », les cotes d’écoute baissent de façon importante. En 2013, TVA Sports fait l’acquisition des droits de diffusions des matchs du samedi soir ainsi que des séries éliminatoires. Il s’agit des droits nationaux, c’est-à-dire que, pour la LNH, les lundis, mercredi et samedi sont des journées nationales. Cependant, TVA Sports a uniquement acquis les droits du samedi soir pour y créer un rendez-vous.

Le descripteur René Lecavalier. (Crédit photo : Radio-Canada archives / Jean-Pierre Karsenty)

Les droits de télévision seront de retour à l’encan pour la saison 2025-2026, cependant, les réseaux ne sont pas dans l’urgence d’acquérir plus de matchs. Conserver les acquis actuels serait un bon début, selon leur directeur général, Charles Perreault. 

La place des femmes chez RDS : une évolution marquante

Le Réseau des sports est un acteur majeur quant à la présence de la gent féminine dans le journalisme sportif au Québec. Un fait d’armes omniprésent de leur histoire, sont les femmes qui occupent une place grandissante au sein de l’entreprise. Toutefois, cette présence n’a pas toujours été évidente et a demandé persévérance, talent et dévouement, des adjectifs qui résument parfaitement Chantal Machabée.

Dès son arrivée à RDS en 1989, celle qui occupe actuellement le rôle de vice-présidente, communications hockey, au sein du Canadien de Montréal, a su se faire une place dans un monde alors majoritairement masculin. Elle raconte que ses débuts n’ont pas été faciles : « J’étais souvent la seule femme dans une salle de presse remplie d’hommes. Il fallait que je prouve constamment ma légitimité ». Grâce à sa rigueur et à sa passion, elle s’est imposée comme une référence du journalisme au Québec.

Chantal Machabée, vice-présidente des communications du Canadien. (Crédit photo : Instagram des Canadiens de Montréal)

Au fil des ans, d’autres femmes ont suivi ses traces et ont pris place à RDS. On pense notamment à Hélène Pelletier, qui a couvert le tennis pendant plusieurs années, Andrée-Anne Barbeau, qui anime L’Antichambre, ou encore Valérie Sardin, devenu l’une des chroniqueuses les plus populaires du 5 à 7.  Leur présence a permis de démocratiser le rôle des femmes dans les médias sportifs et d’ouvrir la porte à une plus grande diversité d’opinions et d’analyses.

Charles Perreault, directeur général du Réseau des sports, reconnaît l’importance des femmes dans le succès de la chaîne : « Chez RDS, nous avons toujours valorisé la compétence avant tout. Le fait que de plus en plus de femmes prennent leur place au sein de notre équipe est un signe que l’industrie évolue dans la bonne direction ». Cette vision réaffirme l’engagement de la chaîne à favoriser une représentation plus équitable des sexes. 

Charles Perreault, directeur général du Réseau des sports. (Crédit photo : Compte LinkedIn de Charles Perreault)

D’ailleurs, l’apport des femmes n’est pas seulement à l’antenne. Ce dernier mentionne en entrevue que « l’inclusion des femmes ne se limite pas  qu’aux postes de journalistes ou d’animatrices, mais aussi aux rôles décisionnels et stratégiques au sein de l’entreprise ».

Aujourd’hui, grâce à des figures inspirantes comme Claudine Douville, Hélene Pelletier, Chantal Machabée et plusieurs autres, le Réseau des sports continue de progresser vers une plus grande égalité des sexes. Le parcours des femmes dans les médias sportifs reste un combat, mais chaque avancement constitue une victoire pour les générations futures.

Dans l’ordre : Claudine Douville, Isabelle Leclaire, Catherine Savoie, Karell Émard et Andrée-Anne Barbeau. (Crédit photo rds.ca)

AUJOURD’HUI

La concurrence 

L’arrivée de TVA Sports en 2011 a somme toute redéfini le paysage médiatique sportif québécois. Pour la première fois depuis sa création, RDS se retrouvait face à un concurrent direct dans un marché qui lui avait longtemps appartenu. 

L’impact fut particulièrement ressenti en novembre 2013, lorsque TVA Sports a mis la main sur les droits de diffusion des matchs du samedi soir des Canadiens de Montréal ainsi que sur les séries éliminatoires de la LNH. Cette perte a représenté un véritable défi pour le Réseau des sports, qui devait désormais se trouver d’autres manières afin de demeurer pertinent auprès de son auditoire.

Malgré ces inconvénients, RDS a su s’adapter en renforçant sa couverture locale et en misant sur la crédibilité de ses analystes et journalistes de longue date. L’acquisition de nouveaux droits de diffusion, comme ceux de la Victoire de Montréal (évoluant dans la LPHF) et tout récemment les droits pour 21 rencontres de la toute nouvelle équipe des Roses de Montréal (évoluant dans la SLN) ont permis au réseau de conserver une place de choix chez les amateurs de sports. Par ailleurs, avec l’échéance du contrat de TVA Sports en 2025-2026, l’avenir de la couverture des Canadiens reste incertain.

Réseaux anglophones et l’ère du « streaming »

Si RDS a longtemps régné en maître sur la couverture sportive francophone au Québec, la concurrence ne vient pas uniquement des chaînes rivales, comme TVA Sports. Les postes anglophones, notamment TSN et Sportsnet, ont toujours eu une longueur d’avance en raison de leur portée nationale et de leurs ressources financières plus importantes. Une triste réalité à laquelle les médias francophones doivent faire face est la suivante : les jeunes générations, consomment majoritairement leur contenu en anglais, que ce soit du sport, des téléréalités et même les nouvelles.

Toutefois, la plus grande menace vient peut-être du numérique. Avec la montée en puissance des plateformes de diffusion en continu comme ESPN+, DAZN, TSN Direct, Sportsnet NOW ou encore les services directement offerts par la LNH, la NBA et la NFL, les amateurs ont accès à une couverture sportive plus personnalisée et instantanée.

Cependant, le directeur général du Réseau des Sports, Charles Perreault, mentionne pendant l’entrevue que, malgré l’engouement des jeunes envers les produits anglophones, la langue française reste un atout fort chez RDS. Une bonne nouvelle pour les amateurs du câble.

Les réseaux traditionnels doivent désormais rivaliser avec des options qui permettent aux consommateurs de suivre leur équipe favorite sans dépendre d’une chaîne télévisée.

Face à ces bouleversements, RDS n’a d’autre choix que d’innover. Comme le souligne Chantal Machabée : « Les médias traditionnels doivent être plus créatifs aujourd’hui. Avec les médias sociaux et la diffusion en continu, on ne peut plus garder de secrets, tout sort en temps réel. Il faut aller dans toutes les directions, toucher à tout, être là où les amateurs sont. »

Cette adaptation est cruciale pour que le réseau reste solide et conserve sa place dans un monde médiatique en pleine transformation.

Adaptation et changement dans le temps

Avec la venue des réseaux sociaux, les médias sportifs comme RDS doivent s’adapter à la rapidité de l’information. Aujourd’hui, le « beat reporting » est de plus en plus rapide, certains journalistes se font voler leurs « scoops » par des journalistes indépendants. l’actualité n’est plus annoncée par les médias. Les médias doivent se réinventer et approfondir leur analyse de la nouvelle. 

Expansion du Réseau

Après un lancement à succès, RDS n’arrête pas de se renouveler, se moderniser et s’étendre

  • 2004 : création de RDS info, qui diffuse des émissions sportives 30 en continu.
  • 2007 : le réseau passe en haute définition avec RDS HD. 
  • 2011: lancement de RDS 2 pour multiplier le nombre de sports couverts. 



Une saison morte dans l’œuf pour Gerrit Cole

11 mars 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Louis Alexandre Voghell

Crédit photo: Instagram de @gerritcole45

Un autre nom important s’ajoute à la longue liste des joueurs blessés des Yankees de New York. Cette fois, c’est le lanceur numéro un de l’équipe, Gerrit Cole, qui devra mettre fin à sa saison avant son début en raison d’une déchirure au ligament latéral interne du coude.

Lundi dernier, le lanceur de 34 ans a annoncé via Instagram qu’il allait subir l’opération Tommy John, après avoir consulté plusieurs spécialistes. Il a expliqué : « Cette intervention chirurgicale marque un tournant crucial dans mon parcours professionnel. » La durée moyenne de convalescence après ce type d’opération varie entre 14 et 18 mois, ce qui risque de compromettre ses chances d’intégrer le panthéon du sport. Cole compte 47 victoires de moins que le plateau des 200. Il totalise aussi 749 retraits sur prise en moins que les 3000. Ces deux paliers qui sont importants pour obtenir une plaque au temple de la renommée seront maintenant plus ardus à atteindre pour le vétéran.

Remplacer l’irremplaçable

Il est temps pour les Yankees de trouver un remplaçant, soit en interne ou en échange avec une autre équipe. Malgré l’ajout de Max Fried lors de la saison morte, la perte de Cole, qui s’ajoute à celle de la recrue de l’année 2024, Luis Gil, pour les 6 premières semaines de la saison, affaiblit lourdement la rotation de partants des Bronx Bombers. La seule bonne nouvelle est que l’équipe va épargner 27 millions de dollars, soit 75% de son salaire pour l’année 2025 en assurances.

De son côté, l’état-major penche vers une solution à l’interne avec la signature du vétéran Carlos Carrasco et l’utilisation de la recrue Will Warren comme lanceur partant. Le gérant de l’équipe, Aaron Boone, déclarait à YES Network que l’absence de son lanceur étoile « n’était pas une condamnation à mort pour l’équipe, mais plutôt une occasion pour quelqu’un d’autre. »

Un homme de fer

C’est seulement la deuxième blessure dans la carrière du numéro 45. L’année dernière, le lanceur souffrait d’inflammation au coude, mais avait décidé de ne pas subir de procédure afin de revenir plus tôt dans la rotation. Cette fois, il est maintenant inévitable pour le l’as de passer sous le scalpel et de rater une année complète pour la première fois de sa carrière,

Depuis 2017, Cole avait lancé dans au moins 30 matchs par saison en plus d’être le meneur de la ligue américaine avec 33 départs en 2022 et 2023. Sa marque de commerce a toujours été d’être présent et en santé tous les cinq jours, un atout de plus en plus rare chez les lanceurs partants dans les majeurs. Cole à toujours affirmé que lancer 200 manches par années était un objectif important, cependant, il devra attendre jusqu’à 2027 pour une autre chance à atteindre cet exploit.

En NFL, on joue à la chaise musicale

11 mars 2025 - Par - Catégorie : Sports

Frédéric Sauvé

La période des agents libres de la Ligue nationale de football (NFL) vient de commencer. Cette semaine, les équipes peuvent échanger, libérer des joueurs et en signer de nouveaux. Voici les faits saillants de la première journée de la « free agency ».

Davante Adams : de New York à Los Angeles
À la suite d’une saison plus que décevante dans la grosse pomme, tout était à refaire pour les Jets de New York. Bien que l’équipe new-yorkaise ait attiré des joueurs de renom, tels que le quart-arrière Aaron Rodgers et le receveur Davante Adams, au cours des deux dernières saisons, l’expérience n’a pas été couronnée de succès. Les deux joueurs ont été libérés par l’équipe.
Bien que Rodgers soit toujours en pourparlers, Adams a rapidement trouvé un nouveau domicile en signant un contrat lucratif de 46 millions de dollars américains sur deux ans avec les Rams de Los Angeles, selon le journaliste Adam Shefter. Pour l’équipe californienne, cette signature est un remplacement direct du receveur Cooper Kopp, qui devrait être échangé ou libéré prochainement.
À New York, c’est un retour à la case départ. Dès la fin de la saison, ils congédient leur entraîneur-chef et le remplacent par Aaron Glenn, ancien entraîneur défensif des Lions de Détroit. Parmi les autres acquisitions, le poste de quart-arrière a été pourvu avec la venue de Justin Fields, dans l’espoir d’un vent de changement dans la ville qui ne dort jamais.

Qu’est-ce qui se passe à Seattle?
Après le départ de leur entraîneur-chef Pete Carroll aux Raiders de Las Vegas à la fin de la saison dernière, c’est au tour du quart-arrière partant, Geno Smith, de quitter Seattle pour Las Vegas. Dans la foulée, les Seahawks ont libéré le receveur vétéran Tyler Lockett et ont échangé leur receveur étoile DK Metcalf aux Steelers de Pittsburgh.
Heureusement pour les Seahawks, ils ont fait l’acquisition du quart-arrière Sam Darnold dans un contrat de 100 millions de dollars américains sur une période de trois ans. Malgré cette signature, il y a encore beaucoup de travail à faire pour les Seahawks.
Un nouvel entraîneur-chef peu expérimenté, un nouveau quart-arrière qui n’a connu qu’une bonne saison et un seul receveur étoile, la saison s’annonce difficile.

Hausse du plafond salarial
Ce chaos entre les équipes s’explique notamment par un élément clé : la hausse du plafond salarial. Les équipes ne pouvaient pas dépasser un montant de 255 millions de dollars américains en contrats, mais à partir de la saison prochaine, ce plafond augmentera à 279 millions.
Cette hausse de 23 millions par rapport à l’année dernière est historique. En remontant dans le temps, c’est une augmentation de plus de 100 millions par rapport à 2018 (177 millions) et près de 200 millions de plus qu’il y a 20 ans (85,5 millions).
Les signatures se multiplient et on est encore très loin du début de la prochaine saison de NFL. Le repêchage 2025, du 24 au 26 avril, devrait également surprendre.

PSG – Liverpool: Duel de titans en Ligue des Champions

11 mars 2025 - Par - Catégorie : Sports

Le Paris Saint-Germain se déplace à Anfield mardi pour affronter Liverpool en Ligue des Champions. Après une défaite crève-cœur au match aller, les hommes de Luis Enrique devront se montrer encore plus convaincants pour espérer obtenir une qualification en quart de finale. Par Arthur Chouinard

Mercredi dernier, le PSG recevait Liverpool au Parc Des Princes, l’emblématique stade au cœur de Paris. Annoncé comme un duel de titans extrêmement serré entre les deux équipes les plus en forme d’Europe, c’est pourtant Paris qui a très vite pris l’ascendant sur la rencontre.

Multipliant les percées dans le camp adverse, Bradley Barcola, Khvicha Kvaratshkhelia et Ousmane Dembele ont fait danser les latéraux Anglais. Malgré une domination de 27 à 2 au chapitre des tirs, les Parisiens n’ont pas réussi à s’inscrire au pointage. C’est finalement l’attaquant anglais Harvey Elliot, rentré sur le terrain depuis quelques secondes, qui marquera le but de la victoire en fin de match, totalement contre le sens du jeu.

Liverpool sont donc repartis de Paris avec une avance d’un but qu’ils tenteront de protéger coute que coute mardi au match retour.

Le plus dur est fait pour les Reds


Liverpool, qui ont terminé au tout premier rang au classement de la phase de groupe de la Ligue des Champions et qui survolent actuellement la première ligue anglaise, ont vraisemblablement été pris par surprise par le PSG, malgré la victoire.

« Il y a des gens qui ont dit qu’on avait mal joué, non, c’est Paris qui a fait un super match. » A expliqué l’entraineur de Liverpool Arne Slot en conférence de presse. Il ajoute également qu’il s’attend à un match difficile mardi.

https://twitter.com/actufoot_/status/1899153161899614256?s=61


Les Anglais ont fait le plus dur, et auront maintenant l’opportunité d’affronter le PSG devant leurs supporteurs, à Anfield. La foule endiablée de la petite ville ouvrière anglaise donnera de la voix à ses joueurs pendant 90 minutes, un avantage de taille dont n’a pas su profiter Paris la semaine dernière.

Les Reds pourront également compter sur le retour de l’attaquant Cody Gakpo mardi. Il avait été laissé de côté au match aller alors qu’il se remettait d’une blessure à la jambe. Il pourrait prendre la place de Luis Diaz sur le côté gauche de l’attaque, lui qui avait connu un match compliqué en France.

Luis Enrique confiant

Malgré la défaite de la semaine dernière, l’entraineur du PSG Luis Enrique croit de son côté que son équipe va se qualifier. « Ils ont tiré qu’une fois et ils ont marqué. Leur meilleur joueur a été le gardien. On a été bien meilleurs que Liverpool », explique-t-il.

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Les Parisiens ont été frustrés à plusieurs reprises au match aller par le gardien Alisson Becker, auteur d’une performance formidable. Ils devront faire preuve de plus de réalisme devant la cage mardi pour espérer accrocher la qualification, eux qui accusent déjà un retard d’un but.

Ils pourront compter sur leur attaquant vedette Ousmane Dembele, encore auteur d’un doublé face à Rennes en Ligue 1 samedi.

4 à 2: les Canadiens, dominés, perdent contre les Red Wings

25 février 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Maïka Thomson

C’est ce mardi que s’affrontaient les Canadiens de Montréal aux Red Wings de Detroit sur le territoire de l’équipe américaine. Les Red Wings ont finalement emporté le match avec un score de 4 à 2.

La victoire des Red Wings de Detroit était écrite dans le ciel assez tôt dans le match. En effet, dès la première période, la différence d’intensité entre les deux équipes était flagrante. Avec un jeu plus direct et énergique, l’équipe de Detroit s’est démarquée et a mis la pression aux Canadiens. Leur jeu était caractérisé par des tirs venant de partout et des joueurs toujours dans le visage de l’équipe adversaire, laissant peu de marge de manœuvre au Tricolore.

Les Canadiens, qui jouent habituellement de la manière dont l’équipe adversaire a joué, sont aussi à blâmer pour le score final. Leurs 30 premières minutes de jeu manquaient d’ardeur et de l’intensité démontrée par l’autre équipe. Au total, ils ont accordé 45 tirs à l’équipe adversaire.

La première période s’est terminée 2 contre 0 en faveur de l’équipe américaine, avec un but à seulement 3 secondes de la fin par Alex DeBrincat.

L’éveil du CH

C’est dans la deuxième période que le jeu a semblé réellement commencer pour le Tricolore. Un premier but pour l’équipe canadienne à 6 minutes par Kirby Dach. L’équipe a ensuite marqué leur deuxième but du match à 12 minutes de la deuxième période. Kaiden Guhle était l’auteur de ce deuxième et dernier but.

L’équipe canadienne a semblé redoubler d’efforts pour rattraper le score de leur adversaire, avec des jeux plutôt impressionnants de la part de joueurs comme Patrick Laine. Malheureusement pour le CH, les Red Wings étaient déjà à l’avance avec un score de 4 à 2.

Partie remise… et gagnée

Pour les Red Wings, cette victoire est bien accueillie. Après leur défaite contre le tricolore le 21 décembre dernier, ils se sont rattrapés. Ce match avait eu lieu au Centre Bell, sur le territoire des Canadiens et l’équipe de Detroit a vécu une défaite de 5 à 1. Le changement de territoire est peut-être en cause, mais une chose est certaine, les Red Wings n’ont pas laissé leur place avec quatre buts marqués dès la deuxième période.

Un franc-tireur remarquable

Malgré la défaite de son équipe, Samuel Montembeault, le gardien de but pour le match de mardi, s’est démarqué. 13 buts arrêtés dans la première période seulement, 20 dans la deuxième. Au total, il a arrêté 41 tirs dans le match au complet. 

Bien que sa performance n’ait pas sauvé son équipe, elle ne l’a certainement pas desservie. Le score final aurait pu être plus désastreux pour l’équipe de Saint-Louis.

Match intense

Un mot pour qualifier ce match? Intense. Et ce, malgré la domination des Red Wings. Avec sept pénalités, trois du côté de Montréal et quatre pour Detroit, le match fut haut en émotions pour les joueurs des deux équipes. Rondelle dans le visage, bâton au visage, bâton brisé et jambette, ce fut une partie forte pour tous.

C’est sans parler du but refusé puis contesté du côté de Detroit dans la troisième période. La contestation des Red Wings n’a pas tenu et le but n’a donc pas compté. Mais dans tous les cas, un but de plus ou de moins n’aurait rien changé au score final et à la défaite des Canadiens.

À savoir…

  • 30 tirs au but pour les Canadiens et 50 pour les Red Wings
  • 700ième match de la NHL pour Dylan Larkin
  • La partie a eu lieu au Little Caesars Arena

4-2, un match à oublier pour les Canadiens

25 février 2025 - Par - Catégorie : Sports

Les Canadiens de Montréal se sont inclinés devant les Red Wings de Detroit, ce mardi au Little Caesars Arena. C’est un score de 4-2 pour les detroiters qui attendait le Tricolore, relativement amorphe.
Par Chanya Sedion
Les Red Wings ont imposé leur domination dès les premières minutes du match. Avec l’assistance de Dylan Larkin, Jonatan Berggren a marqué le premier but de la rencontre à la treizième minute. Son collègue, Alex DeBrincat, permet aux Red Wings d’afficher le résultat de 2 à 0 à moins de quatre secondes de la fin de la première période. Les Canadiens n’ont récolté de leur côté qu’une pénalité pour Kirby Dach à 17:51 en raison d’un coup de bâton en direction de Michael Rasmussen.
Manque d’opportunité
Les Canadiens se sont retrouvés en supériorité numérique à 16:35 de la première période après que Simon Edvinsson ait levé son bâton sur Kaiden Guhle. Ils n’en ont pourtant pas profité.
Le Tricolore n’a effectué que 29 tirs contre 45 pour les Red Wings pendant toute la partie.
Un réveil en deuxième période
La deuxième période était plus animée. Déjà à 3:10, Moritz Seider s’est retrouvé sur le banc. Malgré leur infériorité numérique, Andrew Copp réussit à amener le résultat à 3-0.
Après un jeu agressif dans le territoire des joueurs de Detroit, les Habs ont envoyé leur première rondelle dans le fond du filet. Un tir de Kirby Dach à 5:29 avec l’assistance de Brendan Gallagher et Christian Dvorak.
La faible remontée des Canadiens était de courte durée. Dylan Larkin a profité de la supériorité numérique des Red Wings pour marquer un quatrième but à 7:50.
Avec l’aide de Patrik Laine et Dach, Kaiden Guhle a délivré le dernier but de la rencontre. Ce dernier a réussi à prendre Cam Talbot par surprise.
Le calme après la tempête
Peu d’actions se sont déroulées pendant les vingt dernières minutes de la rencontre. À 11:04, Jiří Fisher a compté un but, finalement refusé à cause de l’interférence d’un des joueurs des Red Wings avec le gardien de but.
Sur un élan de désespoir, l’entraîneur des Canadiens, Martin St-Louis, a décidé de retirer son gardien et d’ajouter un joueur à la dix-septième minute. Cette mesure n’a pas particulièrement été efficace. Premièrement, le Tricolore n’a pas marqué de but malgré sa supériorité numérique. Deuxièmement, cette supériorité était de courte durée. Deux minutes plus tard, Juraj Slafkovsky reçoit une pénalité, forçant St-Louis à renvoyer Samuel Montembeault sur la glace. C’est sur un dernier tir de Kaiden Guhle que le match se termine.
Faits saillants

  • 45 tirs au but pour les Red Wings et 29 pour les Canadiens
  • Il s’agit de la 700e partie du capitaine des Red Wings, Dylan Larkin
  • 3 pénalités pour les Canadiens et 4 pour les Red Wings

Les Red Wings l’emportent 4 à 2 face aux Canadiens

25 février 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Justine Bouchard-Girard

Les Red Wings ont volé vers la victoire, en l’emportant, 4 à 2 contre les Canadiens, mardi, à Detroit, au Little Caesars Arena. L’équipe de Martin St-Louis a eu du plomb dans l’aile lors de cet affrontement. 

Le Tricolore était de visite à Detroit. Il a été brouillon en première période et a semblé fatigué. Le CH a battu de l’aile durant sa rencontre avec les Red Wings. L’équipe américaine a dominé son match à domicile.  

Les Red Wings s’imposent 

Lors de la première période, alors qu’il restait 7 minutes et 8 secondes, Jonatan Berggren, avec l’aide de Dylan Larkin, a mis la rondelle au fond du filet de Samuel Montembeault, inscrivant ainsi, les Red Wings au pointage. 

Cole Caufield, l’ailier droit du Tricolore, espérant égaliser la marque, a fait un lancer frappé vers le filet des adversaires et Cam Talbot, le gardien des Red Wings, est parvenu à effectuer un arrêt en gelant la rondelle. 

À deux minutes de la fin de la première période, les Canadiens sont tombés en infériorité numérique alors que Simon Edvinsson a pris une punition en raison du coup de bâton qu’il a donné à Kaiden Guhle.   

Les Glorieux loin de la gloire 

Alors que leur supériorité numérique venait juste de se terminer et qu’il restait moins de trois secondes à faire, les Red Wings ont compté leur deuxième but, creusant ainsi l’écart avec l’équipe adverse. 

En deuxième période, Simon Edvinsson a passé la rondelle à son coéquipier Andrew Copp. Ce dernier est parvenu à enfiler l’aiguille et à porter la marque à 3 à 0, alors qu’il restait un peu plus de 15 minutes au cadran et que son équipe, les Red Wings, était en infériorité numérique. Grâce à Copp, l’équipe de Todd McLellan a poursuivi sa domination face à la troupe de Martin St-Louis.

Le CH reprend du poil de la bête 

Le CH s’est réveillé en deuxième période. Kirby Dach a réussi à inscrire le Tricolore au pointage, en contournant le filet, alors qu’il restait 14 minutes et 31 secondes à faire. Le joueur à la position centre a réussi à réduire l’écart. 

La joie de la Sainte-Flanelle a été de courte durée, alors que Dylan Larkin a inscrit le quatrième but de son équipe, un peu moins de deux minutes après celui de Dach. 

Larkin, le capitaine des Red Wings, jouant présentement à la position centre, en était à son 700e match dans la LNH. 

Grâce à l’aide de Patrick Laine et de Dach, Kaiden Guhle est parvenu à déjouer le gardien des Red Wings et à porter à 2 la marque de l’équipe montréalaise. Le but a été compté à 8 minutes et 54 secondes de la fin. 

Malgré un début de saison difficile en raison de sa blessure en match préparatoire et de son absence de plusieurs semaines, Laine a été un attaquant essentiel lors de cette rencontre.  

Jouer le tout pour le tout 

Les Red Wings se sont fait couper les ailes en troisième période, alors que le gardien du CH est resté de glace devant les tentatives de feintes devant son filet. Le numéro 35 a bloqué tous les tirs lors de la dernière période.  

Martin St-Louis a décidé de retirer son gardien, afin de laisser plus de chances à son équipe de compter. Même si le CH était en supériorité numérique, les joueurs n’ont pas réussi à marquer deux buts pour égaliser le pointage.  

Les Red Wings ont été coriaces en territoire des Canadiens durant cet affrontement et ils ont dominé la partie. Lorsque l’équipe de Martin St-Louis a mis son moteur en marche, c’était déjà peine perdu. Le Tricolore n’a pas su montrer ses couleurs à temps. 

Les faits saillants du match : 

  • 27 : le nombre de tirs bloqués par Cam Talbot, le gardien des Red Wings 
  • 9 : le nombre de tirs de Dylan Larkin, le capitaine des Red Wings
  • 7 : le nombre de punitions durant la partie  
  • 77 : le numéro du joueur qui a inscrit le Tricolore au pointage

Une douche froide pour le Canadien à Detroit avec une défaite de 4-2

25 février 2025 - Par - Catégorie : International Sports

Le tricolore s’est incliné 4-2 contre les Red Wings de Detroit au Little Caesars Arena, mardi. La formation montréalaise s’est montrée désorganisée et atone dès les premiers instants de la partie, ce qui a été à l’avantage de leur adversaire. 

Par Eve Bernier 

Les Canadiens de Montréal (13-3-1 à  leurs  17 derniers matchs) ont connu une première période pénible, qui a reflété le reste de la rencontre. Ils ont tenté, tant bien que mal, de défendre leur territoire attaqué sans relâche par les Red Wings, mais leur manque d’énergie était criant.

Jonatan Berggren en a profité pour ouvrir la marque avec un tir puissant dans la lucarne à droite, déjouant Samuel Montembeault dès les 7 premières minutes de jeu.  

Peine perdue

Le Canadien avait gagné ses six derniers matchs lors desquels il accordait le premier but à l’adversaire. Cette fois, il n’a pas été en mesure de revenir de l’arrière, faute d’un manque d’organisation sur la patinoire. Les 41 arrêts pour 45 tirs de Montembeault et le but de Kirby Dach (3-1) à 14:30 de la deuxième période, lors d’un cafouillage devant le filet, n’auront pas été assez pour éviter le glissement au classement. Le deuxième but des Canadiens par Brendan Guhle est survenu trop tard à 8: 54 de la deuxième période.   

À noter que le joueur étoile des Wings, Patrick Kane, n’était pas présent en raison d’une blessure au haut du corps qui a eu lieu lors de l’affrontement face aux Stars de Dallas, la semaine dernière.  

La Sainte-Flanelle a manqué le train

Plusieurs revirements en zone neutre, des chances manquées en offensives, des batailles homme à homme perdues, le tout couronné d’un but d’Endrew Copp en supériorité numérique pour clouer le cercueil à 3-0: la troupe de Martin St-Louis ne pouvait pas se permettre d’échapper cet affrontement ainsi. 

Les séries éliminatoires approchent et cette victoire était primordiale. Leur voyage d’après Noël, au cours duquel l’équipe avait obtenu quatre victoires importantes contre des puissances de la LNH avait placé le Canadien dans le « mix » pour faire les séries. 

Ses chances de participer aux tournois pour la coupe Stanley se sont envolées lors de la défaite de mardi soir, contre les Red Wings. Les points à aller chercher étaient importants pour assurer leur place, vu leur posture en bas de classement dans la course. 

Trois plateaux importants à souligner

Christian Dvorak, Brendan Gallagher et Patrik Laine ont atteint d’importants plateaux lors de leur visite au Little Caesars Arena.

Dvorak et Laine ont pris part au 500e match de leur carrière dans la LNH, tandis que Gallagher en était à son 800e.

Ensemble, les trois coéquipiers ont obtenu un total de sept points lors des deux derniers matchs des Canadiens, chacun marquant notamment dans la victoire face aux Rangers. Ensemble, ils comptent déjà trois buts inscrits contre Detroit cette saison. 

Ce soir, Gallagher a de nouveau récolté un point grâce à sa mention d’aide sur le premier but de la formation réalisé par Dach. 

Quelques faits importants

  • Samuel Montembeault a reçu 45 tirs lors du match
  • Cam Talbot a arrêté 27 tirs
  • 2-0 après la première période
  • 17-4 dans les tirs pour la première période
  • C’était la 700e partie du capitaine des Red Wings

Les Canadiens défaits 4-2 à Detroit

25 février 2025 - Par - Catégorie : Sports

Par Zoé Vachon

Après une première période difficile suivie d’un léger regain d’énergie, les Canadiens de Montréal se sont inclinés 4 à 2 face aux Red Wings mardi soir à Detroit. 

À l’occasion de son 700e match dans la Ligue nationale de hockey (LNH) depuis ses débuts en 2015, le capitaine des Red Wings Dylan Larkin a ajouté un but et une passe à son arsenal. 

L’ailier droit Patrick Kane était absent lors de la rencontre d’aujourd’hui en raison d’une blessure au haut du corps.

Une première période animée

Malgré un début de match rythmé par des occasions pour les deux équipes, l’écart s’est rapidement creusé, les Red Wings dominant au chapitre des tirs et des buts.

Jonatan Berggren a ouvert le bal pour les Red Wings à la 13e minute, décochant un tir dans le coin gauche du filet sur une passe de Larkin. Le capitaine a dévié la rondelle sur la vitre avant de la récupérer pour la passer à Berggren, faisant fi des efforts défensifs de Lane Hudson.

Un tir du poignet d’Alex DeBrincat a porté l’avance des Red Wings à 2-0 in extremis, à quatre secondes avant la fin de la première période. Lucas Raymond a profité de la déstabilisation du bleu-blanc-rouge, qui sortait d’un désavantage numérique, pour se glisser vers le centre et remettre la rondelle à DeBrincat. L’ailier droit n’a eu qu’à exploiter l’espace laissé par Samuel Montembeault, en plein déplacement, pour aller chercher son 20e but de la saison.

Légère remontée

Les Red Wings ont enfoncé le clou en début de deuxième période. Andrew Copp a déjoué Montembeault en échappée à la quatrième minute, portant le pointage à 3-0. À peine une minute après, Kirby Dach a répliqué pour le tricolore à la sortie d’un avantage numérique animé. 

Dylan Larkin a marqué à la septième minute de la période après une passe de Tarasenko. Le numéro 71 s’est faufilé jusqu’à Montembeault, qui a bloqué un premier tir de sa jambière. C’est sur le retour, à travers l’étroit espace entre la mitaine et la jambière du gardien du tricolore que la rondelle est allée se loger dans le fond du filet. 

Kaiden Guhle a décoché un tir après une passe de Patrik Laine pour porter le pointage à 4 – 2 à la 11e minute de la deuxième période.

À venir

Martin St-Louis a retiré son gardien à trois minutes de la fin du match, sans succès. Un bâton élevé de Slafkovsky a mis fin à la séquence et les Canadiens ont fini le match en désavantage numérique.

C’est la tête basse que les joueurs du Canadien rentrent à Montréal, où ils affronteront les Devils du New Jersey au Centre Bell ce jeudi 27 février.

ENCADRÉ : Le Canadien et les Red Wings 

  • 3 matchs disputés depuis le début de la saison
  • 2 victoires de 4-3 et 5-1 des Canadiens lors des matchs précédents
  • Les deux équipes s’affrontent pour une quatrième et dernière fois de la saison régulière le 8 avril à Montréal

Le tricolore au ralenti : défaite de 4 à 2 face au Red Wings de Detroit

25 février 2025 - Par - Catégorie : International Sports

La fulgurante lancée des dernières semaines semble s’essoufler, comme le témoigne cette deuxième défaite en quatre matchs au pointage de 4-2. Les hommes de Martin St-Louis étaient éparpillés au Little Caesars Arena de Detroit, leur formation défensive inefficace et les performances de Samuel Montembeault insuffisantes, malgré ses 41 arrêts.


Ayant gagné 16 des 24 derniers matchs qu’ils ont disputés, les Canadiens se sont construit une réputation de taille au courant des deux derniers mois. Les Red Wings étaient prêts à contenir l’équipe montréalaise et leur intensité s’est montrée dès les premiers instants du match. Malgré quelques beaux revirements, le tricolore peinait à construire son jeu en territoire offensif et la majorité de la première période s’est donc déroulée dans la zone du CH.


Un premier but qui donne le tempo


Dylan Larkin cause un revirement et pénètre en territoire offensif, un rebond de la rondelle sur la bande lui permet de s’avancer à la gauche du but où il réussit à faire la passe à Jonatan Berggen, malgré la couverture de Lane Hudson. Berggen profitera de l’espace laissé par les joueurs du Canadien pour marquer d’un tir du poignet.


Un deuxième but in-extremis


Les Red Wings ont profité des dernières secondes de la première période pour construire un jeu offensif qui aura eu raison du gardien Montembeault. Après un tir raté, Lucas Raymond passe à Alex DeBrincat et se déplace vers la gauche. Croyant que le tir retournait à Raymond, Montembeault suit son mouvement, laissant la partie droite du filet complétement ouverte et DeBrincat a saisi l’opportunité pour marquer.


Le jeu de puissance inutile


On aurait pu croire que la pénalité accordée à Moritz Seider au début de la deuxième période allait permettre au tricolore de remonter dans la partie, mais bien au contraire. Peu après la fin de l’avantage numérique, Andrew Copp part à l’échappée et inscrit le troisième but de la partie, sans aucune résistance de la défense adverse.


Le match en chiffres :


Tirs : 29 CH / 45 RW
Mises en échec : 24 CH / 19 RW
Mins. de pénalité : 8 CH / 6 RW
% mise au jeu : 50,9 % CH / 49,1 % RW