Des manifestants frustrés après les abats des animaux 

Constance Pomerleau

Colère, crie et outrage devant le siège social de la SPCA en Ontario ce mardi. Une épidémie de teigne chez les chiens et chats force les travailleurs à euthanasier les animaux infectés. Un évènement qui ne passe pas inaperçu pour les animal lovers

À l’avant de du bâtiment de l’Ontario Society for the Prevention of Cruelty to Animals (la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux d’Ontario), dans le stationnement, des manifestants contre la cruauté animale pleurent les 330 animaux tués à cause de l’épidémie de teigne. Ils amènent des croix en bois et des couronnes de fleurs pour les honorer. 

Les slogans et les manifestants changent au courant de la journée. Accompagnés du tambour autochtone de Katey Toksoy, ils exclament leurs colères.

Lynn McCue, une résidente, à qui un husky-berger allemand de presque trois ans a dû être euthanasié, affirme que tuer autant d’animaux « n’est pas acceptable ». 

Une épidémie qui fait des ravages 

La santé publique a été mise au courant de la situation et des tests pour trouver la souche de cette épidémie de teigne ont actuellement lieu. 

Kate MacDonald, directrice générale de la SPCA, affirme : « je ne connais pas la souche, mais c’est une souche grave. » 

20 chiens seraient épargnés. Ils sont en quarantaine pour vérifier l’état de leur peau à la suite de cette infection fongique. 

Cette infection très contagieuse aurait infecté 6 employés de la SPCA. Ces derniers sont en quarantaine depuis l’apparition de lésions rougeâtres sur leur peau. 

Le décès de 350 animaux a été annoncé hier lorsque Tanya Firmage, la directrice à la protection des soins aux animaux, a annoncé qu’ils avaient échoué d’empêcher la propagation de l’épidémie. Seules, 2 tortues vont s’en sont sortir. 

Kristine Rieder, une dresseuse de chiens, dit : « … même s’ils disent que 20 animaux peuvent être sauvés… ils ont tué tous les petits animaux… ils se contredisent. » 

Aujourd’hui, les responsables commenteront à 13 h. 

Une mauvaise gestion 

Kate MacDonald, la directrice générale, pense que l’épidémie a été déclenchée par l’erreur humaine.

« Les protocoles n’ont pas été suivis. Cependant, nous ne croyons pas que c’était délibéré. » 

Dans un communiqué de presse, Bob Hambley, le nouveau président de la Toronto Humane Society, demande le renvoi de Kate MacDonald. Elle ne respecte pas son devoir et « prend la solution facile plutôt que de travailler pour sauver les animaux. »