Constance Pomerleau
Les citoyens de la circonscription de Rivière-des-milles-îles semblent pencher leurs votes vers les libéraux. Un sentiment ressenti tant chez les jeunes adultes et les adultes.
La campagne électorale, qui déterminera qui et quel parti sera à la tête du Canada, a été déclenché le dimanche 23 mars après l’approbation de la gouverneure générale de dissoudre le parlement par la demande de Mark Carney.
Mark Carney, le nouvel élu du parti libéral du Canada a pris la charge du pays après la démission de l’ancien premier ministre Justin Trudeau. Il a dû affronter l’ancienne ministre des Finances du parti libéral Chrystia Freeland l’ancien député Frank Bavlis et l’ancienne leader parlementaire Karina Gould. Maintenant, c’est une compétition entre Pierre Poilièvre et Mark Carney, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, pour la tête du pays.
« Je crois qu’il y a seulement deux parties en course et que l’enjeu tourne seulement autour de Trump », affirme Michaël Rochon, résident et citoyen de la ville de Saint-Eustache.
L’angoisse autour des États-Unis
Le président américain Donald Trump a tenté l’imposition de tarifs douaniers à de nombreuses reprises. Soit, le 1er février, avant de retirer cette imposition le 3e du même mois. La même chose s’est produite au début du mois de mars. Ces menaces sont au cœur des élections fédérales canadiennes.
« J’ai l’impression que Mark Carney est plus crédible pour dealer avec Trump », affirme Steph Heendrickxen, une femme de 48 ans et une résidente de Deux-Montagnes. Elle est directrice artistique en muséologie et a refusé de se faire photographier pour l’article. M. Rochon partage son avis.
« Je vais probablement voter pour les libéraux. Un vote stratégique », a-t-elle dit.
Selon Michaël Rochon, Poilièvre semble « éviter le sujet » de Trump et des tarifs.
Un refus catégorique
« Pas le parti conservateur », déclare fermement Sarah Morrissette, une étudiante à la technique de biotechnologie au Collège Ahuntsic et aussi une résidente de la ville de Deux-Montagnes.
Sarah pense aussi que le Canada devrait plus trouver des alliés pour contrer à l’incertitude de l’imposition tarifaire des Américains. Selon elle, c’est la meilleure solution et ce sur quoi les candidats de la campagne électorale doivent se concentrer. Ils doivent développer les alliés économiques du Canada.
« Je ne sais pas et il faut que je regarde c’est quoi leurs plans électoraux. Peut-être libéral, mais surtout pas conservateur », déclare, une seconde fois, Sarah Morrissette par rapport à son vote.
Valeurs et émotions
Elyanna Martel quant à elle remarque une forte division entre les libéraux et les conservateurs. Elle remarque notamment que ces élections jouent avec les valeurs de la population. Elle-même, elle vit beaucoup de peur concernant ses valeurs.
« Il y a beaucoup de peur entre les gens qui ont des valeurs conservatrices versus les gens qui ont des valeurs libérales […] Chacun a peur des valeurs de l’autre. », déclare-t-elle.
Elle pense voter pour les libéraux pour leur donner « un siège à la chambre ».

