Politique

Élections fédérales 2025 : Campagne déterminante, électorat anxieux

2 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Les dirigeants des partis parcourent le Canada pour tenter de convaincre les électeurs de leur accorder leur soutien pour le scrutin, prévu pour le 28 avril après une campagne de 36 jours, la durée minimale exigée par la loi. Les Canadiens iront voter dans un contexte particulier, où les menaces de Donald Trump sur la souveraineté et la stabilité économique du pays pèsent lourdement. L’UQAM est allée interroger les citoyens de Sainte-Marie-Saint-Jacques sur comment ils perçoivent la campagne.

Par Samuel Lacasse

Après une semaine de campagne largement dominée par deux principaux candidats – le nouveau premier ministre libéral Mark Carney et le conservateur Pierre Poilievre – les électeurs expriment des préoccupations liées à l’économie: éviter la récession, remettre l’économie en marche et trouver un leader compétent en matière économique pour défendre les intérêts des Canadiens.

Actuellement, les sondages montrent une avance de 4 points pour le Parti libéral, avec 42 % des intentions de vote contre 38 % pour les conservateurs. Les libéraux devancent leurs rivaux en Ontario, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique, tandis qu’ils sont à égalité en Colombie-Britannique.

La peur au ventre

« Comme la guerre tarifaire avec Trump, j’ai l’impression que les différents enjeux nous submergent », s’inquiète Alex, un paysagiste de 27 ans, qui préfère prendre ses distances du climat anxiogène de la politique sauf durant la campagne électorale : « Je sais que c’est essentiel de voter et de se tenir informé, mais, au quotidien, l’impacte sur ma santé mentale est trop important », soutient-il avant d’ajouter que « Le climat social est déjà suffisamment politisé, les besoins comme les solutions sont partout autour de nous »

Alex, un paysagiste de 27 ans, réside dans la circonscription.

Si le vote avait lieu aujourd’hui, cela suffirait pour envisager un gouvernement libéral majoritaire, bien qu’il reste encore beaucoup de temps avant le jour du scrutin. « Je redoutais les prochaines élections sachant que les conservateurs semblent être en avance dans les sondages », s’est avancé Malaurie Yelle, une apparitrice de 26 ans au Cégep du Vieux Montréal.

Une question de valeurs

Bien qu’elle n’ait jamais été attirée par les libéraux, Pierre Poilièvre véhicule des idées qui lui font peur : « le droit à l’avortement, l’environnement et les valeurs conservatrices me font craindre un recul alors que le Canada a besoin d’aller de l’avant ». Affirme-t-elle fermement. Le recul sur certaines positions du Parti libéral la rend plus réticente à voter stratégiquement et à maintenir son choix sur le parti qui se rapproche le plus de ses valeurs.

Malaurie Yelle est une apparitrice de 26 ans au Cégep du vieux montréal.

Une chaude lutte s’annonce dans Sainte-Marie-Saint-Jacques alors que le député libéral sortant, Steven Guilbeault affrontera l’historien bloquiste Emmanuel Lapierre et l’épidémiologiste du NPD, Nimâ Machouf. La circonscription ayant longtemps appartenu au Bloc sous Gille Duceppe, M. Lapierre aura l’opportunité de la reprendre aux libéraux.

Matteo Monslave, un étudiant de 18 ans qui votera pour la première fois ne voit qu’un seul choix possible : « j’aimerais que ce soit une personne qui me ressemble et qui rassemble mes valeurs profondes ». Le NPD sera son choix derrière l’isoloir étant, selon lui, le seul véritable parti de gauche crédible.

Matteo Monslave, un étudiant de 18 ans en sport étude.

Élections fédérales 2025 – Vrai ou faux, les cégépiens s’y connaissent en élections fédérales ? (vox pop vidéo)

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Par Agathe Nogues

Le 28 avril, tout le Canada se retrouvera dans les bureaux de vote. Et pour cause : les élections fédérales du Canada s’en viennent. Libéral, Conservateurs, NPD : il y a de quoi se perdre. Surtout pour les jeunes Canadiens. Selon une étude de Statistique Canada, « 60 % des jeunes de 15 à 30 ans ont déclaré être quelque peu intéressés ou très intéressés à la politique ». 

Est-ce qu’il en va de même avec les jeunes électeurs québécois ? Dans ce vox pop, je me suis rendue au Cégep Maisonneuve pour poser des questions aux étudiants afin de savoir s’ils étaient bien renseignés sur la campagne électorale.

lien de la vidéo : https://youtube.com/shorts/4PtJOyHcYGY?feature=share

autre lien : https://we.tl/t-Wy7U2Uamor

Preuve de publication :

Élections fédérales 2025 : ce que pensent les électeurs dans Papineau

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Alors que la campagne électorale bat son plein au Canada, les électeurs du comté de Papineau, à Montréal, partagent leurs impressions sur le ton des débats, les candidats locaux et les enjeux majeurs du scrutin. Entre lassitude face aux querelles partisanes et préoccupations concrètes sur l’inflation et le logement, les citoyens ont des avis contrastés sur la course à la direction du pays.

Une campagne qui divise

Dans la rue, les avis divergent sur l’ambiance de la campagne électorale. Certains dénoncent un climat agressif, tandis que d’autres estiment que les débats restent pertinents. Pour Sophie Tremblay, 32 ans, infirmière, « c’est du déjà-vu. Les politiciens passent leur temps à s’accuser au lieu de proposer des solutions concrètes. J’aimerais les voir parler plus de santé et de logement. »

À l’inverse, Marc Beaudoin, 45 ans, manager chez Subway, trouve la campagne plus animée que celle de 2021 : « Au moins, cette fois, les enjeux économiques et environnementaux sont au centre des discussions. C’est mieux que des promesses creuses. »

Des candidats méconnus dans le comté

Si les électeurs sont familiers avec les chefs de partis, plusieurs admettent ne pas bien connaître les candidats locaux. « Honnêtement, je ne pourrais même pas nommer celui qui représente mon comté », reconnaît Ahmed Diallo, 28 ans, étudiant en sciences politiques. Un constat qui souligne un enjeu récurrent en politique fédérale : la personnalisation du débat autour des chefs de parti au détriment des candidats de terrain.

Cependant, certains habitants se montrent plus engagés. « J’ai suivi quelques débats locaux, et je trouve que le candidat du NPD apporte des idées intéressantes sur le logement abordable », ajoute Sophie Tremblay.

Les élections fédérales 2025 : un tournant pour le Canada

Ce scrutin, prévu pour le 20 octobre 2025, intervient dans un contexte économique et social tendu. Après près de dix ans de gouvernement libéral sous Justin Trudeau, l’opposition conservatrice menée par Pierre Poilievre espère renverser la tendance en misant sur des thèmes comme la crise du coût de la vie et la baisse des impôts.

Les libéraux, eux, tentent de convaincre les électeurs qu’ils restent le meilleur choix pour la stabilité et la croissance du pays, tandis que le NPD et le Bloc québécois cherchent à séduire un électorat désenchanté par les partis traditionnels. L’environnement, la santé et la politique étrangère sont également des sujets de préoccupation pour les Canadiens.

Avec ces enjeux en tête, les électeurs de Papineau décideront-ils de poursuivre avec les libéraux ou opteront-ils pour un changement ? Réponse le soir du 20 octobre.

PS : les intervenants n’ont pas souhaités être pris en photo

Élections fédérales 2025 : quelles sont les priorités des électeurs de Boisbriand ?

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Avec la campagne électorale fédérale qui bat son plein, les électeurs de Boisbriand expriment des opinions variées sur les enjeux qui les préoccupent le plus. 

Entre le coût de la vie, l’immigration, l’environnement et la santé, les priorités divergent, mais une tendance commune se dessine : une volonté de changement et une attente de solutions concrètes.

Des enjeux variés, mais une même préoccupation : le coût de la vie 

Parmi les citoyens interrogés, le coût de la vie revient comme la principale inquiétude. « Tout augmente : l’épicerie, le logement, l’essence… mais les salaires ne suivent pas ! », déplore Mathieu Lavoie, 34 ans, employé dans le domaine de la logistique. Comme plusieurs autres électeurs, il espère que le prochain gouvernement prendra des mesures fortes pour freiner l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat des Canadiens. 

Marie-Claude Bouchard, 42 ans, infirmière, partage cette préoccupation, tout en soulignant l’importance du financement des services publics : « Les hôpitaux débordent, il manque de personnel partout. J’aimerais voir des engagements sérieux pour améliorer notre système de santé. » 

Une campagne qui divise 

Si certains citoyens suivent la campagne de près, d’autres restent sceptiques quant aux promesses des candidats. « C’est toujours la même chose : des promesses, mais peu d’actions une fois élus », affirme Jonathan Thibodeaux, 28 ans, étudiant en sciences politiques. Il estime que les débats entre chefs de partis manquent de contenu et que les citoyens ne reçoivent pas assez d’informations claires sur les plateformes électorales. 

D’autres, comme Mathieu Lavoie, trouvent le ton de certaines campagne trop agressif. « Les attaques personnelles prennent le dessus sur les véritables enjeux. J’aimerais qu’on parle davantage des solutions concrètes plutôt que de se lancer des piques. » 

Des électeurs indécis 

À quelques semaines du scrutin, plusieurs électeurs de Boisbriand hésitent encore sur leur choix. « Je connais les partis principaux, mais j’avoue que je ne sais pas encore pour qui voter. J’attends de voir les débats et les propositions finales », confie Marie-Claude Bouchard. Cette indécision reflète un certain désenchantement face à la politique, mais aussi un désir de bien s’informer avant de faire un choix éclairé. 

Un contexte électoral déterminant 

Les élections fédérales de 2025 se déroulent dans un climat de tensions économiques et sociales. 

Avec un électorat partagé entre différentes préoccupations et un taux d’indécision encore élevé, les prochaines semaines seront cruciales pour les partis en lice. Le verdict final appartiendra aux électeurs le jour du scrutin. 

Élection fédérales 2025 : point de vue des cégépiens

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Le jour de l’élection sera le 28 avril 2025. Mention photo : Radio-Canada / Hadi Hassin

Le taux de participation des 18-24 ans aux dernières élections fédérales était de 46,7%. Les élections de 2025 sont l’opportunité pour plusieurs cégépiens de voter pour la première fois.  C’est aussi une opportunité de faire valoir ce qui les interpellent dans cette élection.

Par Sebastian Herrera-Ramirez

États-Unis, tarifs, vote stratégique, environnement sont les thèmes que les cégépiens du Collège Maisonneuve ont le plus souvent rapportés. Beaucoup de ces étudiants se disent aussi oubliés et peuvent être interpellés. Ce qui peut expliquer le taux de vote aussi bas dans cette tranche d’âge.

En mode stratégie

Alice Daigle, étudiante de 18 ans, hésite encore pour quel parti elle va voter. C’est sa première élection et elle pense déjà faire un vote stratégique : « C’est juste pour pas que les conservateurs entrent », ajoute-t-elle. Elle trouve que c’est malheureux que le climat politique actuel à fait en sorte que l’environnement et la social démocratie aient été un peu tassé. l’instabilité économique et politique qu’a causée l’arrivée de Trump est un autre facteur à prendre en considération dans ces élections selon elle.

Alice Daigle, 18 ans et étudiante au Cégep. Mention photo : Sebastian Herrera-Ramirez.

Son collègue d’école, Léon Barns, aborde dans le même sens. 18 ans et lui aussi étudiant à temps plein, il se désole de devoir faire un vote stratégique pour ses premières élections. « Vote stratégique libéral, parce que je ne veux pas que les conservateurs entrent », ajoute-t-il. En tant que jeune et québécois, Léon ne ressent que les partis interpellent ces valeurs : « Aucun parti ne représente les valeurs en tant que jeune et en tant que québécois ». 

Si le Bloc se présente comme une option pour défendre les intérêts du Québec, pour Léon Barns ce n’est pas suffisant : « J’ai un malaise à voter pour eux, même si mon candidat [dans sa circonscription] est intéressant », ajoute l’étudiant au cégep. Voter pour Yves-François Blanchet s’avérerait trop difficile pour Léon Barns car le chef du Bloc québécois n’incarne pas les valeurs de jeune étudiant.

Léon Barns, 18 ans et étudiant au cégep Maisonneuve. Mention photo : Sebastian Herrera-Ramirez.

Pression américaine

L’instabilité économique et politique que les États-Unis imposent aux Canada est un facteur qui interpelle aussi les jeunes cégépiens. La réaffirmation de l’indépendance du Canada et la protections de son marché économique face à Donald Trump est tout aussi important pour les étudiant à qui nous avons parlé : « [la question de l’urne] Ça va être notre indépendance face aux États-Unis  », ajoute l’étudiant du cégep maisonneuve, Léon Barns. 

Éstelle, 20 ans et étudiante en soins infirmiers, est dubitative quant à l’idée qu’il y ait un parti assez fort pour contrer Donald Trump : « Présentement, je ne vois personnes dans les candidats qui pourraient faire qui que ce soit contre Donald Trump », ajoute-t-elle.

Éstelle, 20 ans et étudiante en soins infirmiers. Mention photo : Félix Rousseau-Giguère.

Il faut mentionner que le président américain continue sur son envolée de placer des tarifs douaniers sur les produits canadiens et affirme qu’il veut faire du Canada son 51e état. Justin affirmait le mois dernier, que lors de ses discussions avec le président américain, qu’il n’était pas de blagues lorsque M Trump effectue ses sorties sur le sujet. Il affirme que les États-Unis convoitent les minéraux critiques du pays.

Élections fédérales 2025 – les électeurs d’Hochelaga-Rosemont-Est en mode stratégique

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Par Félix Rousseau-Giguère

« Ça risque d’être un vote stratégique », lance d’emblée Alice Daigle, étudiante au Collège Maisonneuve et électrice d’Hochelaga-Rosemont-Est. La jeune femme, à l’instar de plusieurs électeurs de sa circonscription électorale, compte voter pour la candidate libérale dans le but de bloquer une élection du Parti conservateur.

Alice Daigle. Crédit photo : Félix Rousseau-Giguère

Dans Hochelaga-Rosemont-Est, qui se nommait Hochelaga jusqu’en 2022, la course est somme toute serrée entre la candidate du Bloc Québécois, Rose Lessard, et celle du Parti libéral du Canada, Marie-Gabrielle Ménard.

Selon le site de prédiction électorale Canada 338, Julie Girard-Lemay, du Nouveau Parti démocratique (NPD) et Carl Belley, du Parti conservateur, ont très peu de chances de l’emporter lors du scrutin du 28 avril.

Aux dernières élections, en 2021, c’était la candidate libérale, Soraya Martinez Ferrada, qui avait été élue dans la circonscription. Elle ne se représente pas aux élections car elle vise la mairie de Montréal aux prochaines élections municipales qui auront lieu cet automne. Elle a d’ailleurs été couronnée cheffe d’Ensemble Montréal le 28 février.

Les conservateurs loin d’être appréciés

Au Collège de Maisonneuve, le Parti conservateur de Pierre Poilièvre est l’option à éviter, selon plusieurs étudiants interrogés. « J’ai comme un malaise à voter pour eux. Ça ne concorde pas avec mes valeurs. Je trouve qu’ils n’ont rien de positif à offrir.  Je ne me reconnais pas dans leur plateforme », affirme avec conviction Léon Barnes.

De son côté, Amanda, étudiante en soins infirmiers, se dit contre les mesures de baisses d’impôt que veut imposer le chef conservateur. « Les conservateurs, ils vont baisser les impôts de qui? Ils vont baisser les impôts des riches », dit-elle, déçue.

Amanda. Crédit photo : Félix Rousseau-Giguère

La jeune femme blâme aussi le Parti conservateur pour le manque d’actions concrètes dans sa plateforme. « Ils [les conservateurs] disent qu’ils vont faire des trucs pour la crise du logement, mais ils ne sont pas capables de nommer quelque chose de concret et réalisable véritablement. Je trouve que c’est juste du bla-bla pour avoir l’air beau pour les élections », lance-t-elle. Amanda explique donc que son vote ira au parti de Mark Carney pour éviter l’élection de Pierre Poilièvre.

Les États-Unis en trame de fond

Les droits de douane que Donald Trump impose aux exportations canadiennes sont lourds et ont marqué les gens. Ils préoccupent beaucoup les électeurs qui voient en la menace de Trump l’enjeu principal de cette élection. Plusieurs se demandent qui sera le meilleur candidat pour tenir tête au président américain.

« Présentement, je ne vois personne dans les candidats qui pourrait faire quoique ce soir contre Donald Trump, il est tellement puissant », explique Estelle, étudiante en soins infirmiers.

Estelle. Crédit photo : Félix Rousseau-Giguère

Alice Daigle conclut en disant que la défense du Canada face aux États-Unis est l’enjeu principal de cette élection, selon elle, mais il reste que son vote ira aux Libéraux dans le but d’être « stratégique », fait-elle savoir.

Élections fédérales 2025 – Des enjeux de taille pour des électeurs encore hésitants

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Avec des enjeux internationaux importants, des menaces du président américain, une crise du logement et une inflation toujours à la hausse, les électeurs de la circonscription Rivière-des-Mille-Îles sont hésitants face aux élections fédérales de 2025. Aucun candidat ne semble avoir gagné le cœur des citoyens.

Justin Heendrickxen-Cloutier

Neuf jours après le début de la campagne électorale, l’UQAM s’est déplacée dans les différents comptés électoraux pour connaître l’opinion des électeurs. Voici ce que les citoyens dans la région de Deux-Montagnes avaient à dire sur les élections: Élections fédérales 2025 – Voxpop électoral, circonscription Rivière-des-Mille-Îles.

Preuve de publication

L’économie au cœur des décisions

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Élections fédérales 2025

La forte présence du Bloc québécois au cœur de la circonscription Beloeil-Chambly ne semble pas convaincre les citoyens, qui recherchent un politicien à la hauteur afin de riposter aux menaces de nos voisins les Américains.
Par Heidi Leuenberger


Qui fera face à Donald Trump? Les enjeux principaux seraient « les problèmes économiques et notre voisin l’Américain », selon un citoyen de Mont-Saint-Hilaire, Gilles. Celui-ci, comme plusieurs, mentionne une incertitude par rapport à son choix. Pourtant, il aurait été facile de croire que le nom, Yves François Blanchet, aurait été soulevé par les fidèles citoyens du comté Beloeil-Chambly.


Les citoyens s’inquiètent sur notre position par rapport aux États-Unis : « C’est tellement un partenaire important, beaucoup de nos échanges vont vers là et les partis qui ne sont pas capables de répliquer vont être méprisés par l’électorat. On le voyait pas venir la menace des Américains, je pense que le Bloc est sur une pente descendante », soutient un citoyen, julien. Selon lui, comme les décisions se prennent au fédéral, « ça nous prend quelqu’un qui a les mains sur le volant », parlant de l’incapacité du Bloc Québécois.


Hésitation
Tout près d’une crise économique, les citoyens interrogés partagent des inquiétudes par rapport au manque d’expérience du Chef du parti libéral, Mark Carney. Le ton électoral est décevant pour Gilles, qui mentionne que « d’un côté, il y a quelqu’un de négatif, Pierre Poilievre, et d’un autre, quelqu’un qui n’est pas très impliqué en politique, le directeur de banque, Mark Carney ». Il soutient que l’économiste a de grandes chances d’avoir la confiance du public face aux menaces tarifaires.


« Il nous faut quelqu’un qui peut répondre radicalement à Trump », soutient un citoyen, Jean. Après avoir voté pour Yves-François Blanchet ces dernières années, celui-ci pense changer son vote, pour éviter les répercussions économiques.

Haut et bas du Bloc Québécois
Le Bloc Québécois, qui défend les intérêts du Québec, est un parti indépendantiste. Ce parti a comme mission principale de mettre en place les conditions nécessaires pour la souveraineté du Québec. Fondé en 1991, le parti fondé par Lucien Bouchard gagne en popularité lorsque la souveraineté était à son plus fort. Au cours des six dernières élections fédérales de 1993 à 2011, le bloc a remporté la majorité des 75 sièges impartis au Québec. Le parti a perdu en popularité aux élections en 2011, n’obtenant que quatre sièges. Le Bloc québécois, plus populaire en région, a remonté la pente aux dernières élections, restant souvent les troisièmes en termes de popularité.


Sur le site des élections du Québec, il est possible de remarquer qu’il n’y a que le chef du Bloc québécois qui se présente dans le comté Beloeil-Chambly, Yves François blanchet. Les autres participants ne sont pas encore nommés.


Les projets du Bloc québécois sont-ils d’actualité? Le citoyen, Gilles, pense que nous ne sommes pas « dans une conjoncture pour se permettre de discuter de ça, mais… vive le Québec libre! »

Annexe

Citoyens de Mont-Saint-Hilaire qui verront les prix des produits alimentaires augmenter dans le cas d’une potentielle crise économique :

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Élections fédérales 2025 – Que faut-il savoir avant d’aller voter ?

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Par Zoé Vachon

Ce n’est pas un poisson d’avril : les Canadien(ne)s seront appelé(e)s aux urnes le 28 avril pour élire le prochain gouvernement fédéral. Que faut-il savoir une semaine après le début de la campagne électorale ?

Le premier ministre nouvellement assermenté Mark Carney a déclenché des élections le 23 mars dernier. Depuis, la campagne électorale bat son plein. Les principaux enjeux au menu : les relations avec les États-Unis, l’économie et le coût de la vie.

Les partis

Ancien gouverneur de la banque du Canada et de la banque d’Angleterre, le chef du Parti libéral Mark Carney est légèrement en avance dans la moyenne des sondages avec 42% des votes. Le Parti libéral est remonté dans les sondages depuis la démission de Justin Trudeau et l’arrivée au pouvoir de Mark Carney. 

Le Parti conservateur, dont le chef est Pierre Poilievre, est à 38% dans les sondages. Il est la principale opposition aux libéraux. 

Les autres partis d’opposition à la Chambre des communes sont le Bloc québécois, qui a pour chef Yves-François Blanchet, le Nouveau Parti démocratique (NPD) de Jagmeet Singh et le Parti vert, dirigé par Elizabeth May et Jonathan Pedneault. 

Le Parti Populaire du Canada de l’homme d’affaires Maxime Bernier n’a aucun député à la Chambre des communes pour l’instant. 

Les enjeux

Le début de la guerre commerciale avec les États-Unis et les menaces d’annexion de Donald Trump sont au cœur des préoccupations des électeur(ice)s. Selon un sondage Léger publié le 26 mars, la moitié des Québécois(e)s estime que les relations avec les États-Unis sont l’enjeu principal des élections.

Le président américain a suspendu les droits de douane de 25% sur les importations canadiennes aux États-Unis (avec une exception de 10% pour les produits énergétiques), suspension qui devrait prendre fin le 2 avril.

Le coût de la vie, la crise du logement et l’économie préoccupent aussi les Canadien(ne)s.

Les promesses

En réponse aux tarifs de Donald Trump, les libéraux et les conservateurs proposent des contre-tarifs ciblés, avec quelques différences dans leur application. 

Le Bloc québécois, le NPD et le Parti vert proposent de prioriser les entreprises canadiennes dans les appels d’offres des organismes publics. 

Mark Carney est ouvert à la possibilité de projets de pipelines pour réduire la dépendance énergétique aux États-Unis. Il souhaite accélérer le processus d’approbation des projets de construction dans le secteur de l’énergie, ce que Pierre Poilievre a repris lundi, se disant favorable à la construction de pipelines. 

Le Bloc québécois s’oppose à tout projet d’oléoduc sur le territoire québécois, tandis que le Nouveau Parti démocratique et le Parti vert affirment prioriser un réseau électrique. 

Le Parti libéral et le Parti conservateur proposent tous deux une baisse des impôts sur la première tranche de revenus, qui passerait de 15% à 14% sous les libéraux et à 12,75% sous les conservateurs. 

Note à l’intention du professeur : J’ai passé 45 minutes dehors ce matin à tenter d’aborder des passants dans Côte-des-Neiges pour un vox pop, sans succès (on m’ignorait), alors je vous propose un petit exercice de vulgarisation de la campagne électorale jusqu’à présent.

Publication réseaux sociaux :

Circonscription Beloeil-Chambly, un comté sûr, ou presque

1 avril 2025 - Par - Catégorie : Politique

Si certaines circonscriptions représentent une course serrée entre plusieurs partis politiques, l’élection fédérale 2025 semble déjà gagnée d’avance pour le Bloc Québécois. Le candidat en tête : Yves François Blanchet, le chef du parti. Par contre l’électorat semble pencher vers une autre option qui pourra les représenter face aux menaces des États-Unis.

Pour le public la mission de leur gouvernement est claire : qui va faire face aux États-Unis? Plusieurs électeurs dits souverainistes dans la circonscription nous ont avoué ce matin devoir réviser leur vote suite à la menace tarifaire du Président américain : « on va devoir peut-être aller vers d’autres options, et ça vient d’un souverainiste », affirme un électeur du comté.

La fin du règne du Bloc

« Yves-François Blanchet, ce ne sera pas ses élections cette année. » affirme un autre citoyen de Mont Saint-Hilaire. Même si le comté ne compte qu’un seul candidat enregistré (Bloc québécois), plusieurs pensent déjà renier cette option. Pour eux, si le Bloc ne peut nous défendre contre les Américains, il n’est pas envisageable de l’élire. Même si plusieurs d’entre eux ont affirmé que M. Blanchet est le choix par défaut, cette année, des électeurs affirment attendre jusqu’à la toute fin avant de finaliser leur choix.

« Le meilleur des pires »

Pour une rare fois dans la région, les citoyens vont avoir l’embarras du choix. Un vote autrefois automatique devra maintenant être minutieusement réfléchi. Cependant les deux autres candidats principaux à la chefferie ne sont pas très attrayants. « On a soit M. slogans où quelqu’un qui à jamais fait de politique ». On peut par contre remarquer que l’électorat souhaite davantage voir M. Carney au pouvoir en raison de ses prouesses économiques plutôt que le candidat conservateur.

L’historique du comté


Depuis la nomination de M. Blanchet comme chef du Bloc québécois en 2019, le comté de Belœil-Chambly l’a toujours supporté lors des scrutins. Fort d’une base électorale nationaliste et souverainiste, il a remporté les élections de 2019 et 2021 avec des majorités confortables, consolidant ainsi l’ancrage du Bloc québécois dans la région. Avant son arrivée, le comté avait connu des variations politiques, ayant été représenté par le NPD lors de la vague orange de 2011, avant de revenir au Bloc en 2015. Cette stabilité récente reflète l’attachement des électeurs aux valeurs défendues par le parti et son chef.